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Critique de jaco5757
D'abord, un avertissement qui complète celui placardé en tout début d'ouvrage : ce roman est réservé à un public averti et même « bien » averti !
En effet, quelques scènes, heureusement rares dépassent les limites de l'acceptable.
Semeur sort son pénis devant Panama et son ami et urine sur eux. Elle a 11 ans !
Au même âge, Panama assiste à l'émasculation d'un homme vivant et… hurlant de douleur !
Toujours au même âge, avec un autre enfant de 8 ans, elle participe à la dissection du cadavre d'un homme. Les organes passent de petites mains en petites mains !
On assiste à une scène de flagellation particulièrement horrible (Des morceaux de chair de la victime se détachent et tombent au sol…). La victime a 6 ans !!!
Nue devant un public attentif, Panama assassine un ado innocent de 15 ans, puis se baigne dans son sang répandu. Elle a 16 ans.
De plus, ces scènes ne sont pas perpétrées par les « méchants », les « monstres » que le lecteur a hâte de voir éliminés dans d'atroces souffrances. Non, ce sont les « gentils », les héros, les professeurs, les maîtres respectés de la Guilde.
Certes, des scènes choquantes ne représentent que quelques pages dans l'ensemble des 1720 pages du récit palpitant, formidable, épique, captivant, mais elles viennent, quand elles arrivent, gâcher le plaisir de lire. Quel dommage ! On dirait que l'auteure écrit merveilleusement bien une saga extraordinaire mais que, de temps en temps, des pulsions imprévisibles la poussent à dépasser les frontières du supportable comme pour atteindre une surenchère dans la violence, l'horreur ou le sexe.
A 16 ans, Panama n'est pas une jeune adolescente comme on l'imagine dans le monde réel. Elle honore, sans scrupules, ses contrats de tueuse à gages, 3 fois par semaine et copule avec Khamar, 3 fois par jour. Khamar ne l'aime pas. Il la veut et veut qu'elle lui obéisse. Il pense qu'à « baiser », sous toutes ses formes, dans tous les lieux, « pilonnant » Panama par tous ses orifices naturels. Ces termes vulgaires sont volontairement employés (comme dans le récit) afin de bien préciser qu'il n'y a aucun amour dans leurs relations, aucune affection, aucune tendresse. Tous deux obéissent à ses besoins sans limites, leur désir, leur plaisir sexuel. Kham continue ses pratiques « sado-maso » avec Bella, contraint Panama au sexe à trois (décrit avec force détails) et ne supporte aucune contrariété, aucune opposition à ses désirs, même celles de son père qu'il fait chanter, tout comme Panama, pour arriver à ses fins. Et pourtant, Panama donne toujours l'impression aveugle d'aimer Khamar, comme une adepte « formatée » par le gourou d'une secte, depuis cinq ans.
L'histoire est riche en événements et en rebondissements. On connaît maintenant bien la Guilde des Ombres et son fonctionnement mais ce dernier est de plus en plus remis en question par certains protagonistes qui considère que les buts, les missions originelles de Paix et d'équilibre ne sont plus toujours respectés.
La Ligue Mercantile révèle vraiment son importance et on en apprend davantage sur ses relations très étroites et de plus en plus controversées avec la Guilde des Ombres.
La Fraternité du Panthéon entre aussi de plus en plus dans la lumière ainsi que le Royaume des Terres Immémoriales qui semble avoir à jouer un rôle de plus en plus important dans l'avenir, laissant un petit espoir de laisser triompher un peu de Morale en Terreflamme, face à l'Univers du Vice et de la Violence incarné par Clepsydre.
Les combats sont décrits avec force détails et ne nous laissent pas plus souffler que les combattants eux-mêmes. On est happés, accrochés par la qualité littéraire indéniable de l'auteur qui nous immerge dans son Monde extraordinaire autant que dans le récit et dans l'action. On combat aux côtés de Panama, on esquive, on frappa, on virevolte comme elle, on souffre des douleurs qu'elle subit sous les multiples coups qu'elle reçoit. On la voit rire de bon coeur, pleurer ou crier, râler ou se mettre en colère. On la voit repenser au passé et espérer de l'avenir. L'auteure a ce talent de nous faire participer activement à son incroyable récit. Ses descriptions, ses narrations, parfois fort longues, nous permettent de connaître par coeur cet univers féerique, de nous l'approprier, comme un Univers qui devient familier. Quand on rouvre le livre, après l'avoir laissé un moment, on part vraiment en voyage vers Terreflamme et on oublie complètement le Monde réel, totalement immergé dans le Monde imaginé par Anna Triss. Les scènes très « trash » ont d'autant plus de portée sur le lecteur qu'il les trouve assurément insupportables.
Les longues narrations, descriptions, dialogues sont entrecoupés de meurtres abjects (vivisections, émasculations à vif, meurtres de sa soeur, de son ami, de son amant, de ses parents, d'enfants,…), de complots sournois, de chantages criminels et lâches sur des êtres chers (même les plus chers !), de mensonges, d'hypocrisie, de vengeances sanglantes.
Les 250 dernières pages sont tellement palpitantes mais aussi sidérantes qu'on tombe littéralement dans un « page-turner » addictif qui pourrait bien nous emprisonner ans le Monde d'Anna Triss et nous empêcher de revenir dans le Monde réél !...
de nombreuses questions restent posées et, en ce qui me concerne, un espoir sur la suite que je ne pourrai pas m'empêcher de dévorer. Espoir sur l'émergence d'un peu de Moralité, d'Amour, de Fraîcheur… Mais aussi l'espoir que je finirai par m'attacher à des personnages comme Panama (alias Sanguine) et/ou Khamar (alias Faucheur) car, à la fin de cette première longue partie, cela m'est totalement impossible. Mes personnages préférés sont Vins (alias Noirelame), Menos (le Veilleur), Cléomène (la Cuisinière) et Abink Solani (alias Beladyn, alias Brasier).
Au final, cette extraordinaire TRIPLE DARK Fantasy TRIPLE EROTIQUE, a pour principal défaut, d'après moi, de faire participer à toutes les horreurs relatives au genre en question, des enfants, parfois même de jeunes, de très jeunes enfants. J'aurais pu alors être dérangé, parfois horrifié ou écoeuré, comme c'est le but de la Dark Fantasy, mais je n'aurais pas été « choqué ».
Inutile de préciser que, malgré ce défaut, j'ai vraiment hâte de lire la suite de cette saga, en mettant tous mes espoirs en l'évolution possible de Panama.
Lien : https://www.youtube.com/@aux..
En effet, quelques scènes, heureusement rares dépassent les limites de l'acceptable.
Semeur sort son pénis devant Panama et son ami et urine sur eux. Elle a 11 ans !
Au même âge, Panama assiste à l'émasculation d'un homme vivant et… hurlant de douleur !
Toujours au même âge, avec un autre enfant de 8 ans, elle participe à la dissection du cadavre d'un homme. Les organes passent de petites mains en petites mains !
On assiste à une scène de flagellation particulièrement horrible (Des morceaux de chair de la victime se détachent et tombent au sol…). La victime a 6 ans !!!
Nue devant un public attentif, Panama assassine un ado innocent de 15 ans, puis se baigne dans son sang répandu. Elle a 16 ans.
De plus, ces scènes ne sont pas perpétrées par les « méchants », les « monstres » que le lecteur a hâte de voir éliminés dans d'atroces souffrances. Non, ce sont les « gentils », les héros, les professeurs, les maîtres respectés de la Guilde.
Certes, des scènes choquantes ne représentent que quelques pages dans l'ensemble des 1720 pages du récit palpitant, formidable, épique, captivant, mais elles viennent, quand elles arrivent, gâcher le plaisir de lire. Quel dommage ! On dirait que l'auteure écrit merveilleusement bien une saga extraordinaire mais que, de temps en temps, des pulsions imprévisibles la poussent à dépasser les frontières du supportable comme pour atteindre une surenchère dans la violence, l'horreur ou le sexe.
A 16 ans, Panama n'est pas une jeune adolescente comme on l'imagine dans le monde réel. Elle honore, sans scrupules, ses contrats de tueuse à gages, 3 fois par semaine et copule avec Khamar, 3 fois par jour. Khamar ne l'aime pas. Il la veut et veut qu'elle lui obéisse. Il pense qu'à « baiser », sous toutes ses formes, dans tous les lieux, « pilonnant » Panama par tous ses orifices naturels. Ces termes vulgaires sont volontairement employés (comme dans le récit) afin de bien préciser qu'il n'y a aucun amour dans leurs relations, aucune affection, aucune tendresse. Tous deux obéissent à ses besoins sans limites, leur désir, leur plaisir sexuel. Kham continue ses pratiques « sado-maso » avec Bella, contraint Panama au sexe à trois (décrit avec force détails) et ne supporte aucune contrariété, aucune opposition à ses désirs, même celles de son père qu'il fait chanter, tout comme Panama, pour arriver à ses fins. Et pourtant, Panama donne toujours l'impression aveugle d'aimer Khamar, comme une adepte « formatée » par le gourou d'une secte, depuis cinq ans.
L'histoire est riche en événements et en rebondissements. On connaît maintenant bien la Guilde des Ombres et son fonctionnement mais ce dernier est de plus en plus remis en question par certains protagonistes qui considère que les buts, les missions originelles de Paix et d'équilibre ne sont plus toujours respectés.
La Ligue Mercantile révèle vraiment son importance et on en apprend davantage sur ses relations très étroites et de plus en plus controversées avec la Guilde des Ombres.
La Fraternité du Panthéon entre aussi de plus en plus dans la lumière ainsi que le Royaume des Terres Immémoriales qui semble avoir à jouer un rôle de plus en plus important dans l'avenir, laissant un petit espoir de laisser triompher un peu de Morale en Terreflamme, face à l'Univers du Vice et de la Violence incarné par Clepsydre.
Les combats sont décrits avec force détails et ne nous laissent pas plus souffler que les combattants eux-mêmes. On est happés, accrochés par la qualité littéraire indéniable de l'auteur qui nous immerge dans son Monde extraordinaire autant que dans le récit et dans l'action. On combat aux côtés de Panama, on esquive, on frappa, on virevolte comme elle, on souffre des douleurs qu'elle subit sous les multiples coups qu'elle reçoit. On la voit rire de bon coeur, pleurer ou crier, râler ou se mettre en colère. On la voit repenser au passé et espérer de l'avenir. L'auteure a ce talent de nous faire participer activement à son incroyable récit. Ses descriptions, ses narrations, parfois fort longues, nous permettent de connaître par coeur cet univers féerique, de nous l'approprier, comme un Univers qui devient familier. Quand on rouvre le livre, après l'avoir laissé un moment, on part vraiment en voyage vers Terreflamme et on oublie complètement le Monde réel, totalement immergé dans le Monde imaginé par Anna Triss. Les scènes très « trash » ont d'autant plus de portée sur le lecteur qu'il les trouve assurément insupportables.
Les longues narrations, descriptions, dialogues sont entrecoupés de meurtres abjects (vivisections, émasculations à vif, meurtres de sa soeur, de son ami, de son amant, de ses parents, d'enfants,…), de complots sournois, de chantages criminels et lâches sur des êtres chers (même les plus chers !), de mensonges, d'hypocrisie, de vengeances sanglantes.
Les 250 dernières pages sont tellement palpitantes mais aussi sidérantes qu'on tombe littéralement dans un « page-turner » addictif qui pourrait bien nous emprisonner ans le Monde d'Anna Triss et nous empêcher de revenir dans le Monde réél !...
de nombreuses questions restent posées et, en ce qui me concerne, un espoir sur la suite que je ne pourrai pas m'empêcher de dévorer. Espoir sur l'émergence d'un peu de Moralité, d'Amour, de Fraîcheur… Mais aussi l'espoir que je finirai par m'attacher à des personnages comme Panama (alias Sanguine) et/ou Khamar (alias Faucheur) car, à la fin de cette première longue partie, cela m'est totalement impossible. Mes personnages préférés sont Vins (alias Noirelame), Menos (le Veilleur), Cléomène (la Cuisinière) et Abink Solani (alias Beladyn, alias Brasier).
Au final, cette extraordinaire TRIPLE DARK Fantasy TRIPLE EROTIQUE, a pour principal défaut, d'après moi, de faire participer à toutes les horreurs relatives au genre en question, des enfants, parfois même de jeunes, de très jeunes enfants. J'aurais pu alors être dérangé, parfois horrifié ou écoeuré, comme c'est le but de la Dark Fantasy, mais je n'aurais pas été « choqué ».
Inutile de préciser que, malgré ce défaut, j'ai vraiment hâte de lire la suite de cette saga, en mettant tous mes espoirs en l'évolution possible de Panama.
Lien : https://www.youtube.com/@aux..
