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Critique de jamiK
Quand j'ai vu le nom d'Antoine Tracqui sur cette bande dessinée, je me suis dit qu'il fallait que je la lise. Dès son premier roman, il s'est imposé dans le genre Techno-thriller (un futur très proche et une technologie à la pointe, comme Mission Impossible, ou chez Tom Clancy, Michael Crichton en littérature). Donc je m'attendais à une bande dessinée dans ce genre, on en est assez loin.
C'est un pur récit de science-fiction, classique dans son genre. Un robot très perfectionné échoue sur une planète primitive, il lui reste quelque milliers d'années à vivre, il entreprend de faire évoluer la civilisation de l'espèce dominante pour parvenir à ses fins, et pouvoir continuer son périple interstellaire. Il se trouve que cette planète est la Terre et qu'il entreprend d'accélérer l'évolution de l'espèce humaine. Ce que je trouve particulièrement réussi, c'est qu'il intègre ce personnage dans les légendes et l'histoire, il va se retrouver aux côtés de Gilgamesh, d'Abraham et de tant d'autres. Cette immersion dans l'histoire est très documentée, très crédible, on va vivre quelques évènement majeurs de l'histoire, c'est l'occasion d'écorcher les religion monothéistes. Antoine Tracqui met en place un personnage assez cynique, j'ai aimé l'idée de cette évolution accélérée, forcée, qui est celle de notre réalité, il offre une vision de notre propre civilisation assez cynique et désabusée, comme si l'humain n'était pas assez mature pour être arrivé à ce niveau de technologie, tellement vrai qu'on finit par avoir envie de croire à ce personnage. le récit est bien rythmé, très complet, très riche, je suis étonné qu'il ne fasse que 56 pages tant j'ai eu l'impression de volume considérable.
C'est le genre de propos que j'aime trouver dans les récit de science-fiction, qui nous donne un regard original sur notre civilisation, même si ce n'est pas très reluisant, mais qui nous offre aussi des chemins de réflexions.
Le graphisme est assez classique, souvent spectaculaire. Personnellement, j'aime les style plus risqués, moins académiques, mais le trait est sûr, la lumière circule bien, les grandes illustrations articulent le récit, c'est efficace. Mais ici, c'est surtout le travail du scénariste qui m'a enthousiasmé.
C'est un pur récit de science-fiction, classique dans son genre. Un robot très perfectionné échoue sur une planète primitive, il lui reste quelque milliers d'années à vivre, il entreprend de faire évoluer la civilisation de l'espèce dominante pour parvenir à ses fins, et pouvoir continuer son périple interstellaire. Il se trouve que cette planète est la Terre et qu'il entreprend d'accélérer l'évolution de l'espèce humaine. Ce que je trouve particulièrement réussi, c'est qu'il intègre ce personnage dans les légendes et l'histoire, il va se retrouver aux côtés de Gilgamesh, d'Abraham et de tant d'autres. Cette immersion dans l'histoire est très documentée, très crédible, on va vivre quelques évènement majeurs de l'histoire, c'est l'occasion d'écorcher les religion monothéistes. Antoine Tracqui met en place un personnage assez cynique, j'ai aimé l'idée de cette évolution accélérée, forcée, qui est celle de notre réalité, il offre une vision de notre propre civilisation assez cynique et désabusée, comme si l'humain n'était pas assez mature pour être arrivé à ce niveau de technologie, tellement vrai qu'on finit par avoir envie de croire à ce personnage. le récit est bien rythmé, très complet, très riche, je suis étonné qu'il ne fasse que 56 pages tant j'ai eu l'impression de volume considérable.
C'est le genre de propos que j'aime trouver dans les récit de science-fiction, qui nous donne un regard original sur notre civilisation, même si ce n'est pas très reluisant, mais qui nous offre aussi des chemins de réflexions.
Le graphisme est assez classique, souvent spectaculaire. Personnellement, j'aime les style plus risqués, moins académiques, mais le trait est sûr, la lumière circule bien, les grandes illustrations articulent le récit, c'est efficace. Mais ici, c'est surtout le travail du scénariste qui m'a enthousiasmé.
