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Critique de badbeuz



Ouvrage d'un autre temps qui apporte une réflexion sur la nature de l'homme (le mâle), son rapport à la chair et son incapacité à communiquer avec l'être aimé. La fin, violente, contrebalance la narration souvent nonchalante.
L'éthique et la morale ont désormais changé. La communication aussi. Et heureusement.

« Tout était si beau, joyeux et pur dans
la maison ; mais dans son âme tout était laid, sale, horrible. » (p.73)

« Et la pensée qu'il allait révéler son secret à son oncle, qu'il n'estimait pas, la pensée qu'il allait se montrer à lui sous l'aspect le moins avantageux et s'humilier devant lui fut agréable à Eugène. Il se sentait coupable, misérable et il voulait se punir. » (p.74)

« Cette même expression d'effroi que tu avais autrefois, quand tu ne voulais pas me parler. Génia, mon chéri, parle-moi. Je vois que tu te tourmentes. Parle-moi, tu te sentiras mieux. Quoi que ce soit, tout vaut mieux que tes souffrances. Je sais bien que ce n'est rien de mal. » (p.85)

« les plus malades d'esprit sont indubitablement ceux qui décèlent chez les autres les signes de la folie qu'ils ne voient pas en eux. » (p.87)
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