AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LambertValerie


Il y a un peu plus de 30 ans, j'ai eu la chance d'aller visiter le domaine : Iasnaïa Poliana ou Tolstoï vécut la plus grande partie de sa vie.
Cette demeure a survécu au bolchévisme et au stalinisme. Il est géré aujourd'hui par l'état Russe et la famille de Tolstoï dont on compte dans sa parentèle, environ 400 personnes
Quelle émotion intense de pouvoir se recueillir sur la tombe de Tolstoï, un simple monticule d'herbe sans croix, ni pierre tombale. Tolstoï à choisi lui-même cet endroit en souvenir du lieu où il jouait avec son frère au jeu des fourmis.
Dans la maison, le temps s'est arrêté à la mort de Tolstoï, on y voit sa pelisse accrochée et on a l'impression qu'il va nous apparaître réellement.
C'est à Iasnaïa Poliana qu'il a écrit le sublime: La guerre et la paix et Anna Karénine.
Tolstoï nous décrit avec toute la minutie tel un horloger réparant une montre de valeur tous les sentiments amoureux, leur naissance, leur éclat et leur tragédie.
Anna Karénine nous fascine de bout en bout, jeune femme mariée à un homme de 20 ans son aîné n'a pas connu le sentiment amoureux.
Soudain, la passion éclate dans le regard qui la liera à vie et jusqu'à la mort avec Vronski.
Tous deux s'eprènent d'un amour qui n'aura pas d'issue heureuse.
Tolstoï, à l'instar de Marcel Proust très influencé par le maître russe, excelle à analyser les affres de la jalousie, l'amour qui ronge et pousse Anna à la déraison et la folie qui la conduit à se suicider en se jetant sur un train.
L'ouverture du roman s'ouvre sur un accident de train qui fait perdre la vie à un employé de chemin de fer, la boucle est bouclée, la scène finale emportera Anna avec un train.

Je pourrais écrire tant de lignes sur ce roman mais je préfère laisser les futurs lecteurs le découvrir pour en arriver à la même conclusion que moi.

SUBLIME ROMAN !
Commenter  J’apprécie          7216



Ont apprécié cette critique (67)voir plus




{* *}