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Critique de SPORTY
Ovalie, ton rugby fout le camp !!!!, aurait pu être l'autre titre de cet ouvrage. Mais un écrivain n'écrit pas avec des mots comme cela.
Cependant c'est bien cela la conclusion de cette petite histoire du rugby du terroir vécue de l'intérieur par Denis Tillinac.
Il nous fait faire le tour de l'ovalie en solex et en deudeuche. Que de stades explorés, que de stars de la gonfle rencontrées, décrites et vénérées et que de bars et restaurants visités.
Le journaliste sportif nous raconte l'évolution du rugby des années 60 aux années 90. L'écrivain y ajoute les sentiments, les réflexions, les frustrations, les colères qu'il a ressentis pendant ces 30 années. Il y a du Antoine Blondin dans certains passages.
Il déplore une évolution du rugby terroir vers un rugby business en mettant en valeur les guerriers du terrain et en critiquant les cols blancs politicards fédéraux, Bébert en tête.
Cette époque du rugby fanfare, je l'ai connu aussi et je partage totalement l'analyse de l'auteur.
Pour l'auteur, les portes drapeau de cette époque sont, sans conteste, les frères Boniface qui figurent sur la couverture et sont cités à maintes reprises dans le texte.
Je pense que s'il avait pu vivre la dernière coupe du monde, il aurait été sans pitié envers l'évolution actuelle où l'on passe plus de temps à regarder les enregistrements vidéo que d'apprécier le chant de la gonfle.
L'amateur de rugby et de son histoire, que je suis, a aimé ce livre et le recommande à ceux qui comme moi ont vécu ce rugby du siècle dernier.
Cependant c'est bien cela la conclusion de cette petite histoire du rugby du terroir vécue de l'intérieur par Denis Tillinac.
Il nous fait faire le tour de l'ovalie en solex et en deudeuche. Que de stades explorés, que de stars de la gonfle rencontrées, décrites et vénérées et que de bars et restaurants visités.
Le journaliste sportif nous raconte l'évolution du rugby des années 60 aux années 90. L'écrivain y ajoute les sentiments, les réflexions, les frustrations, les colères qu'il a ressentis pendant ces 30 années. Il y a du Antoine Blondin dans certains passages.
Il déplore une évolution du rugby terroir vers un rugby business en mettant en valeur les guerriers du terrain et en critiquant les cols blancs politicards fédéraux, Bébert en tête.
Cette époque du rugby fanfare, je l'ai connu aussi et je partage totalement l'analyse de l'auteur.
Pour l'auteur, les portes drapeau de cette époque sont, sans conteste, les frères Boniface qui figurent sur la couverture et sont cités à maintes reprises dans le texte.
Je pense que s'il avait pu vivre la dernière coupe du monde, il aurait été sans pitié envers l'évolution actuelle où l'on passe plus de temps à regarder les enregistrements vidéo que d'apprécier le chant de la gonfle.
L'amateur de rugby et de son histoire, que je suis, a aimé ce livre et le recommande à ceux qui comme moi ont vécu ce rugby du siècle dernier.
