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Critique de Lydia4
Cet essai de Thoreau est passionnant. En cette période d'élections européennes et d'un pouvoir en France déconnecté des réalités selon moi, et depuis au moins 15 ans cette lecture fait réfléchir.
Si la théorie de la désobéissance civile ne me pose pas de problème sachant qu"elle a permis à Gandhi ou Martin Luther King de gagner des batailles contre la colonisation ou la ségrégation au moins ces luttes ont été collectives.
La proposition de Thoreau visant à ce qu'une seule personne peut désobéir me semble limitée quant à son impact et plutôt individualiste.
L'action qui consiste à ne pas payer l'impôt est trop libérale pour moi, d'ailleurs je pense que les baisses ou exonérations d'impôts empêchent la puissance publique d'agir pour le bien public.
La preuve, aujourd'hui, le pouvoir recherche 10 milliards d'euros et en 2025 20 à 25 milliards d'euros d'économies. Ce qui occasionne une situation délétère pour les classes moyennes et populaires. Les services publics sont à l'os. Les riches n'en ont pas besoin.
Je comprends que Thoreau ne supporte pas l'esclavage cautionné par le pouvoir ou la guerre au Mexique. Cependant, refuser de payer l'impôt selon moi ne change rien. Une personne ne peut modifier les orientations politiques, le collectif non plus quand les mouvements et grèves se font par procuration comme pour la dernière réforme retraite.
Pour autant le concept est intéressant sauf que Thoreau est trop libéral pour moi c'est à dire qu'il met l'individu en première ligne comme si l'être humain était bon par nature.
J'adore les libertaires et anarchistes en tant qu'utopistes mais je crois plus comme Hobbes que Rousseau et surtout je crois plus à la résistance collective qu'individuelle.
Comme vous pouvez le voir, chers babeliotes, ce petit essai ouvre de nombreuses perspectives de débats et d'actions contre les injustices d'un pouvoir plus gestionnaire que politique
Demain 9 juin, il est important de voter contre les réactionnaires alors aux urnes citoyens. C'est une autre forme de désobéissance civile concrète
Je sais que ce billet ne recueillera pas que des avis positifs mais chroniquer ce type de livre oblige quelque part à se livrer sur ses orientations politiques.
Si la théorie de la désobéissance civile ne me pose pas de problème sachant qu"elle a permis à Gandhi ou Martin Luther King de gagner des batailles contre la colonisation ou la ségrégation au moins ces luttes ont été collectives.
La proposition de Thoreau visant à ce qu'une seule personne peut désobéir me semble limitée quant à son impact et plutôt individualiste.
L'action qui consiste à ne pas payer l'impôt est trop libérale pour moi, d'ailleurs je pense que les baisses ou exonérations d'impôts empêchent la puissance publique d'agir pour le bien public.
La preuve, aujourd'hui, le pouvoir recherche 10 milliards d'euros et en 2025 20 à 25 milliards d'euros d'économies. Ce qui occasionne une situation délétère pour les classes moyennes et populaires. Les services publics sont à l'os. Les riches n'en ont pas besoin.
Je comprends que Thoreau ne supporte pas l'esclavage cautionné par le pouvoir ou la guerre au Mexique. Cependant, refuser de payer l'impôt selon moi ne change rien. Une personne ne peut modifier les orientations politiques, le collectif non plus quand les mouvements et grèves se font par procuration comme pour la dernière réforme retraite.
Pour autant le concept est intéressant sauf que Thoreau est trop libéral pour moi c'est à dire qu'il met l'individu en première ligne comme si l'être humain était bon par nature.
J'adore les libertaires et anarchistes en tant qu'utopistes mais je crois plus comme Hobbes que Rousseau et surtout je crois plus à la résistance collective qu'individuelle.
Comme vous pouvez le voir, chers babeliotes, ce petit essai ouvre de nombreuses perspectives de débats et d'actions contre les injustices d'un pouvoir plus gestionnaire que politique
Demain 9 juin, il est important de voter contre les réactionnaires alors aux urnes citoyens. C'est une autre forme de désobéissance civile concrète
Je sais que ce billet ne recueillera pas que des avis positifs mais chroniquer ce type de livre oblige quelque part à se livrer sur ses orientations politiques.
