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Critique de Hugo


« Tu n'es personne… »

C'est terrible ces paroles…

« Je ne suis personne »

Et encore plus terrible d'y croire…

C'est le cri d'une tristesse qui se cristallise dans toutes les larmes de notre solitude, d'indifférence au monde, et du mépris de ceux qui nous eussent crus du néant… pourtant être de chair et de sang qui coule sur le désespoir immaculé sur ce sol terreux, ou grouille la vermine assoiffée de mort à cette chère et tendre innocence…

Invisible à ces yeux, ses yeux n'ont pas su refléter qui « était-ce » … perdu dans la propre haine de soi-même, elle était à la fois douce et délicieuse, il était à la foi doux et délicieux, les genres se sont égarés dans l'oubli de ce qu'ils fussent, mais si nous ne sommes personne, alors à quoi bon faire semblant d'exister ?

L'apitoiement est notre seul secours, un recours meurtrie dans la déchéance… celui qui tire notre égo vers le noir et le terrible ressentiment de naitre rien que l'inutilité d'un monde sans espoir de bonheur, et sans ce reflet de notre propre existence, comment y percevoir notre âme ?

Éphémère dans cette fatalité de la vie, mais d'où émergent les sentiments humains dont nous sommes la pomme et dont le ver ronge notre salut prochain, nous sommes tellement humains, que nous oublions parfois d'exister , nous raisonnons comme la mélancolie qui nous bouffe l'envie de lutter pour la reconnaissance de notre propre soi … Alors comment trouver la force intérieure d'émanciper ce courage d'exister avec nos doutes qui rongent l'audace ambitieuse de se regarder dans un miroir pour enfin nous sourire à nous même :

« O miroir, miroir mon Bô miroir qui suis-je ? La plus belle je n'ai que faire, Fais-moi briller, je veux briller comme une étoile sous un ciel dégagé car couvert la lumière ne serait, regarde-moi dans mes yeux et ouvre moi bien grand ton reflet, mon sourire inonde ton infinie perspective, dans ta profondeur je m'admire, et je tourne et tourmente mes démons qui bafouaient mes traits, mes courbes et ma féminité, je veux être érotisme, rend moi mon « nu » la tête haute, ma grâce et l'envie de m'aimer et d'être aimé comme il se dû… »

Dans la beauté se cache souvent une femme, je prends parti pour le genre, mais ce n'est pas le plus important finalement, j'ai déjà entendu ce genre de réflexion à la con faite par autrui ou à nous même, la complexité de nos sentiments est régie par notre éducation, notre enfance, et notre sensibilité aux rapports sociaux suivant notre capacité personnelle à accepter ce que nous sommes, à ignorer ce que la société normalise ou condamne, cette même société qui se meurt d'un égoïsme ou les concepts de normalités s'érigent dans la réflexion d'une minorité subjective qui s'octroie bien souvent le jugement de l'autre, pour formater le plus grand nombre à sa cause perdue d'avance, car comme je l'ai déjà dit, l'unanimité ou finalement l'humanimité est une utopie, un doux mirage, notre moi peut-être corrompu mais notre inconscient prend toute sa grandeur dans cette différence propre à chaque être humain, peu importe qui on est car je ne suis peut-être personne mais pourtant bien quelqu'un…

Pour le bouquin Bah c'est du THILLIEZ avec tout ce qui fait son charme : d'ailleurs j'en rigole encore...

A plus les copains
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