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Critique de evergreen13


Une histoire de drogue, de sang et de foutre, déjantée à un point que vous n'avez pas idée*.

Voilà, vous êtes prévenus ! Encore une fois, âmes sensibles, passez votre chemin, quant aux autres, subjugués par sa couverture hypnotique, n'hésitez pas à vous plonger dans ce cauchemar chauffé à blanc.
Le pitch est assez simple, de prime abord : la fille de Bob Hightower, flic, plutôt raté, d'une petite bourgade de Californie, a été enlevée. le hic, c'est que ceux qui l'ont kidnappée, après avoir tué (très) sauvagement son beau-père Sam et sa mère Sarah, sont une bande de dégénérés qui carburent à la dope, sous la coupe de Cyrus, sorte de gourou auprès duquel Charles Manson passe pour un enfant de choeur… Pour retrouver Gabi, Bob n'a d'autre choix que de faire équipe avec Case, ex-junkie et ex de la secte de Cyrus. Case connait exactement le sort réservé à Gabi puisqu'il a été le sien pendant plus de dix ans, elle sait aussi comment débusquer Cyrus… Dans un road trip halluciné dans le désert de Mojave, ces deux personnages que rien ne prédestinait à se rencontrer vont devoir apprendre l'un de l'autre, apprendre à se faire confiance aussi…
Dire que j'ai aimé ce livre est au dessous de la vérité (ouai, je sais, je dois avoir besoin d'aller voir un psy !).
Côté intrigue, c'est top : au fil des pages, à l'instar de Bob, nous comprenons pourquoi Sam, Sarah et Gabi ont subi les assauts de la bande de tarés de Cyrus, comment son cerveau malade a conçu cette noire vengeance pendant 25 ans…
Côté personnages, c'est encore plus top : Cyrus, alias Satan, inutile d'en dire plus, je vous laisse découvrir à quel point ce type est barré ; Bob le mec paumé qui va se « révéler » en quelque sorte, et Case, la femme abimée au-delà de tout, qui possède en elle une force inimaginable…
Et il y a le décor, le désert, la Vallée de la Mort (la bien nommée), des kilomètres carrés où il n'y a rien, que des pierres, du sable et de la poussière, quelques serpents aussi (pour les « amateurs », je vous conseille une certaine scène, chapitres 47 & 48)…
Enfin, mention spéciale pour la magnifique couverture concoctée par Gallmeister, collection Totem,
Trash, hallucinant, inclassable.
*ce n'est pas moi qui le dis mais l'auteur, chapitre 13, page 80
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