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Critique de melissardine


Cela fait des années que Camilla passe tous ses étés avec sa meilleure amie, Liz, dans la maison de campagne de Frances, l'ancienne gouvernante de Liz devenue peintre. Mais l'été semble gâché d'avance. Frances se plonge douloureusement dans la peinture et le lien entre les deux filles s'est distendu maintenant que Liz est mariée et mère d'un bébé tandis que Camilla reste jeune fille. Sur la route des vacances, et dans des circonstances singulières, Camilla rencontre le mystérieux Richard, qui se dit écrivain. Est-ce par ennui, dépit ou une inexplicable attraction ? Toujours est-il qu'une relation étrange se noue entre ces deux inconnus désoeuvrés.
La couverture des éditions Rivages Poche présente Une couronne de roses comme le roman le plus noir d'Elizabeth Taylor (l'auteure d'Angel, dont j'ai seulement vu l'adaptation d'Ozon). Il est vrai que l'ambiance est plutôt sombre, malgré le soleil estival, et que les personnages paraissent tous profondément désabusés. J'ai eu du mal à me faire au style d'écriture que j'ai trouvé étrange, un peu irrégulier. Il m'a semblé parfois difficile de suivre les personnages dans leurs réflexions, et on se demande sans cesse où l'auteure veut en venir. Il faut dire qu'assez peu de choses concrètes se produisent, on suit plutôt les tergiversations des personnages et leurs interrogations sur le sens de leur vie... La lecture est cependant agréable, avec des passages très justes et assez joliment formulés.
C'est donc finalement avec intérêt que j'ai lu Une couronne de roses, dont l'écriture originale est le principal atout, même si ce roman laisse un goût d'inachevé.
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