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Critique de Millencolin


Bon je ne vais pas m'étendre trop longuement sur ce livre qui est, je dois bien l'avouer même si je m'y attendais, une petite déception.
La plume de l'auteur aide à faire passer le tout, mais l'histoire ne prend jamais vraiment le lecteur.

La première partie est intéressante, mystérieuse, avec d'un côté Tim Underhill, l'écrivain-héros, qui reçoit des emails de l'au-delà et qui croise même des individus étranges et menaçants en plein Manhattan, et de l'autre côté cette femme qui pleure encore le meurtre atroce de son mari et de sa petite fille en se laissant aller dans les bras d'un millionnaire cachant bien des choses.
Jusqu'ici tout va bien, c'est sympathique même. Et puis à la moitié du roman, lorsque l'intrigue doit carrément décoller avec la rencontre des deux protagonistes et l'élément-clé de toute l'histoire, l'élément sur lequel est finalement basé la réussite du roman, et bien ça ne décolle pas, ça reste plat, sans trop d'émotion. On ne sent jamais pris, ni jamais peiné par le destin de tous ces personnages. Et pourtant... oui pourtant, l'histoire est bien ficelée, en rappelant directement le précédent ouvrage de Peter Straub, à savoir Les enfants perdus, en repartant des bases qui y ont été construites et développées. le tout est bien pensé, bien imaginé. Encore une jolie histoire de fantômes, mais c'est comme si Straub était fatigué, qu'il avait perdu cette flamme qui l'habitait pour Koko ou Ghost Story.
Après, repartir d'un bouquin qui n'était déjà pas exceptionnel pour en pondre un autre, c'est un peu comme si on avait eu l'excellente idée de faire une suite à Fast & Furious, non j'exagère quand même un peu. le résultat se dégrade forcément au fur et à mesure.

Non pas que je déconseillerai ce livre, mais si vous voulez découvrir Peter Straub, je vous en conjure : Ne commencez surtout pas par le cabinet noir, qui aurait d'ailleurs été mieux traduit, tout simplement par La chambre noire.
Tiens d'ailleurs, j'ai failli oublier ce point, mais c'est la première fois que je tombe sur une traduction aussi médiocre. Il y a eu quelques phrases ou passages que je n'ai su comprendre que par le contexte général. C'est dommage !
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