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Critique de DianeTats


Et bien disons que la couleur de mes sentiments après la lecture du livre de Kathryn Stockett est une couleur tendre, du rose ou du bleu pastel, pour la douceur des relations de ces braves servantes noires-américaines avec les enfants de leur patrons à la peau blanche, enfants qu'elles chérissent comme s'ils leur appartenaient.
La couleur de mes sentiments est aussi d'un ton grisâtre, triste, parce que des personnes sont confrontées aux problèmes de la vie et doivent y faire face en silence, avec abnégation.
Mais il y a aussi du rouge dans mes sentiments, un rouge sombre, le rouge d'une injustice incrustée, comme une tâche qui ne part pas. C'est la souffrance de personnes jugées coupables d'avoir revêtu leur corps d'une peau plus foncée, mélanine qui les condamne d'office à l'antipathie, au mépris, voir même aux hostilités.
Mais il y a aussi du blanc : la paix entre personnes qui, par nature ou par réflexion, refusent de se laisser guider par de ridicules préjugés.
La couleur des sentiments est donc un beau roman inspiré de la triste histoire des États-Unis d'Amérique des années 60 où le racisme battait son plein.
De façon générale j'apprécie un livre si je le trouve très bien écrit et/ou si j'arrive à pénétrer dans l'histoire. Dans ce cas je n'ai pas tant été touchée par la plume de Kathryn Stockett (en fait je n'y ai pas vraiment porté attention), que par son récit et les personnages qui s'y mouvent. Je suis entrée dans l'histoire, j'ai oublié que j'avais un livre dans les mains, c'était presque un film sous mes yeux. Je comprends d'ailleurs très bien qu'un film fût effectivement réalisé à partir de cet ouvrage.
À vous de découvrir si ce n'est pas déjà fait 😉.
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