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Critique de Mimeko
Dans la montagne, isolé, le mas Clavell. Des femmes y vivent les derniers jours de Bernadeta, il y a Joana, Margarida, Blanca, Elisabeta. le temps d'une journée, sont évoqués légendes, massacres, histoires familiales.
Je pensais avec je t'ai donné des yeux et tu as regardé les ténèbres, retrouver la même poésie que j'avais tant appréciée avec Je chante et la montagne danse...malheureusement la rencontre n'a pas eu lieu, la lecture de ce roman très dense s'est avérée particulièrement pénible malgré ses 192 pages et j'ai été soulagée d'arriver au bout, avec une lecture quelquefois en diagonale.
Des noms de lieux très nombreux, des personnages tous plus monstrueux physiquement les uns que les autres, une absence de repères spatiaux-temporels sauf quelques descriptions - une urne où tourne une tasse que j'ai interprétée comme un micro-ondes ou un miroir avec des lutins qui dansent qui semble être un téléphone mobile, des séquences qui se référent à des guerres avec la France (guerre napoléonienne ?) je l'ignore, tout cela a contribué à me laisser extérieure à ce roman sauf lors de passages particulièrement cruels, l'évocation de massacres et pendaisons, des moments alors peu ragoutants, des scènes particulierement crues et triviales, à la limite de la nausée...
J'ai compris après consultation des critiques sur Babelio Espagne (où le roman est encensé tant par les catalans que les castillans), que ces femmes étaient sorcières mais cela ne saute pas aux yeux à la lecture. Alors, je reconnais les grandes qualités d'écriture d'Irène Sola, mais je n'ai pas apprécié ce roman où règnent tension permanente, logorrhée puissante certes mais surtout épuisante, poésie exacerbée, au final une lecture qui m'a vidée....
A lire par des lecteurs au bord de la crise de nerf.
Je remercie Seuil et Babelio masse critique privilégiée.
Je pensais avec je t'ai donné des yeux et tu as regardé les ténèbres, retrouver la même poésie que j'avais tant appréciée avec Je chante et la montagne danse...malheureusement la rencontre n'a pas eu lieu, la lecture de ce roman très dense s'est avérée particulièrement pénible malgré ses 192 pages et j'ai été soulagée d'arriver au bout, avec une lecture quelquefois en diagonale.
Des noms de lieux très nombreux, des personnages tous plus monstrueux physiquement les uns que les autres, une absence de repères spatiaux-temporels sauf quelques descriptions - une urne où tourne une tasse que j'ai interprétée comme un micro-ondes ou un miroir avec des lutins qui dansent qui semble être un téléphone mobile, des séquences qui se référent à des guerres avec la France (guerre napoléonienne ?) je l'ignore, tout cela a contribué à me laisser extérieure à ce roman sauf lors de passages particulièrement cruels, l'évocation de massacres et pendaisons, des moments alors peu ragoutants, des scènes particulierement crues et triviales, à la limite de la nausée...
J'ai compris après consultation des critiques sur Babelio Espagne (où le roman est encensé tant par les catalans que les castillans), que ces femmes étaient sorcières mais cela ne saute pas aux yeux à la lecture. Alors, je reconnais les grandes qualités d'écriture d'Irène Sola, mais je n'ai pas apprécié ce roman où règnent tension permanente, logorrhée puissante certes mais surtout épuisante, poésie exacerbée, au final une lecture qui m'a vidée....
A lire par des lecteurs au bord de la crise de nerf.
Je remercie Seuil et Babelio masse critique privilégiée.
