AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de BVIALLET


A Servières, sur le haut plateau au-dessus de Tulle, Bastien Fromenteil, exploitant forestier vit seul depuis qu'il a perdu son épouse Louise. Pour rien au monde il ne quitterait ses bois. Son père Aristide lui a appris dès son plus jeune âge que les arbres vivent, parlent et rêvent. Un jour, sa petite fille Charlotte gravement atteinte d'une tumeur cancéreuse vient se réfugier auprès de lui, espérant se remettre plus vite au grand air. Nous sommes un peu plus d'un an après la grande tempête de 1999 qui fit tant de dégâts dans les forêts françaises. Il y a tant d'arbres abattus que le bois ne vaut plus rien et que les bucherons croulent sous le travail. Bastien est persuadé que Charlotte va pouvoir guérir s'il se bat à ses côtés et s'il lui fait partager tous ses secrets. Et ils sont nombreux car la vie n'a pas toujours été facile pour cette famille isolée au milieu des bois.
Un poétique roman de terroir dans lequel les arbres ont autant d'importance que tous les personnages de la famille Fromenteil qui se retrouva prise dans la tourmente de la Seconde Guerre Mondiale, puis qui vécut un drame familial, la disparition inexpliquée de la soeur de Bastien dans les années 60. Dans ce livre plus intéressant par son contexte que par son intrigue, le lecteur apprendra beaucoup sur l'exploitation forestière ancienne et moderne, les dangers d'un métier difficile, ingrat et peu rémunérateur (il faut 350 hectares de bois pour en vivre...) et l'importance des nouvelles machines comme le Timber Jack, cet engin canadien qui ébranche, écorce, coupe et transporte les troncs en deux temps trois mouvements. Il suivra le combat de Charlotte contre son cancer et découvrira par pans non chronologiques assortis de nombreux retours en arrière l'histoire d'un famille sur trois générations. le style de Christian Signol est solide et agréable et ne manque pas d'un certain lyrisme.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
Commenter  J’apprécie          100



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}