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Critique de Julsg


J'écoute les conseils et tente de suivre la série donjon par ordre de parution.

Après Zénith 1 et 2 place à crépuscule, autre saga principale de la série Donjon, on accompagne le vieux Roi Poussière au cimetière des dragons. Relique d'une époque révolue, on le retrouve à la chute du donjon, au crépuscule de Terra Amata, dans ses heures les plus sombres comme peuvent en témoigner les décors et l'ambiance post apocalyptique.

La première partie de l'oeuvre prend son temps à poser les bases de cette nouvelle saga. Sfar et Trondheim introduisent la nouvelle temporalité et les nouveaux protagonistes franchement excellents, Marvin le destructeur et pipistrelle, la petite chauve-souris orpheline fidèle au point de se fouttre en l'air si on lui demande.

Je dois avouer que cette première partie : stuation initiale/péripétie me laissait perplexe. Pas de marbre tout de même car cela reste l'univers si dense et riche qu'est celui de Donjon. Mais aussi, car elle m'a surpris par sa capacité à avoir développé de l'empathie et de l'affection en un rien de temps pour ses nouveaux héros. En revanche, je la trouvais un cran en dessous du niveau escompté, du moins pour une quête principale.

C'est alors que tout se déclenche en en rien de temps, dans le dernier tiers de la BD : la castagne, le burlesque des situations, comme en témoigne ce lapin intrépide, sanguinaire mais qui pleure d'émotion pour son idole et tremble dès qu'il entend le mot magie. S'ensuivent les éléments classiques d'un album de Donjon : des dialogues farfelus, le comique de répétition des petites boules rouges, les clins d'oeil avec les tong deum, les poulets d'attaque, etc… jusqu'au déclenchement de la vraie histoire, du Vrai méchant : Darth Herbert.

Il est de retour pour nous jouer un mauvais tour : plus avide de pouvoir que Sauron, plus fort que Dark Sidious, plus puissant que Voldemort, il règne d'une poigne de fer avec sa cape du destin sur ce monde.

Je commence à comprendre pourquoi je notais un changement de caractère de l'ami Herbert dans les derniers opus de la saga Zénith. La dernière page est la définition même du mot Cliffhanger, je me frotte les mains de lire la suite. Que s'est-il passé, que de passera t'il ? Première expérience réussie dans ce saut dans le temps typique de la série Donjon. Merci Sfar et Trondheim.
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