Big Easy

J'ai vu différents avis sur ce livre et j'ai pu remarquer qu'il ne se passait pas grand-chose dans ce livre. du coup, j'étais un peu réticente pour le lire. Mais finalement, ce n'est pas l'action le point fort dans ce livre, c'est les personnages ! L'auteure a très bien retransquire les sentiments, l'amour, l'amitié, la joie, la tristesse…

Josie ne connaît pas son père. Sa mère étant une prostituée, elle ne sait pas non plus qui est le père… Louise, la mère de Josie, rêve d'avoir beaucoup d'argent, elle espère trouver un homme qui a de l'argent dans la maison close de chez Willie. Josie a grandit dans cet environnement, mais elle se démarque car elle a appris à écrire, lire toute seule. Elle est très intelligente et ne souhaite pas devenir comme sa mère, au contraire, elle veut aller à l'université pour partir et créer sa vie.

Comme je l'ai dis, le point de fort de ce livre est les personnages. Ils sont tous attachants, sauf ceux qui font du mal à Josie.
On suit l'histoire sous le point de vue de Josie. On s'attache très facilement à elle car elle n'a pas eu d'enfance facile. C'est un personnage fort, intelligent, rêveur. Elle souhaite aller à l'université de Smith mais elle n'est pas donnée. Malgré le fait qu'elle économise, il lui manque beaucoup d'argent. Surtout que sa mère lui attire des problèmes et que celle-ci vole sa propre fille…
Patrick est un très bon ami de Josie. C'est le fils de Charles Marlowe, un écrivain et libraire. Charles a laissé Josie s'installer dans une pièce au dessus de la librairie et en échange elle travaille pour lui. du coup, Patrick et Josie se connaissent depuis très longtemps. Ils ont aucun secret l'un pour l'autre.
Willie est la propriétaire de la maison close. Tous les matins Josie va faire le ménage dans les chambres. Malgré le fait que Willie est une femme dur et qu'on a l'impression sans coeur, elle est très attachée à Josie même si elle ne le montre pas.
Louise est une femme égoïste, elle pense qu'à sa petite personne et n'hésite pas à voler sa fille depuis son enfance. Elle veut avoir de l'argent et n'hésite pas à se mettre avec un homme très dangereux pour cela.
Pour les personnages secondaires comme Cokie, Sady, Jesse… je les ai aussi adorés. Tous ont un rôle très important dans l'histoire, chacun y trouve sa place.

Il y a une petite part d'amour dans ce livre, j'avais envie de secouer Josie pour qu'elle ouvre les yeux. Mais heureusement, la fin rattrape tout.
Le style de l'auteure est simple et fluide. L'histoire est vraiment captivante. Un livre qui se lit bien et rapidement.

En conclusion, un livre à découvrir. D'ailleurs, l'auteure a aussi écrit "Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre" que j'aimerais beaucoup découvrir. Même s'il n'y a pas d'action dans ce roman, l'histoire est tellement bien exprimée qu'on le dévore. J'ai adoré du début à la fin, l'introduction de la vie de Josie, ses moments de rigolade, d'amitié, de tristesse… Et le dénouement n'est que génial. Bref, un livre à découvrir !
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Je connaissais Ruta Sepetys pour avoir lu d'elle son best-seller et premier roman, Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre. Histoire magnifique, plume sensationnelle, personnages attachants ; bref, je n'ai pas besoin de m'étendre pour vous dire que j'ai été totalement charmée. Quand, il y a quelques semaines maintenant, j'ai reçu un colis Gallimard dans ma boîte aux lettres, j'étais toute excitée, et d'autant plus quand j'ai découvert l'objet de l'envoi... le deuxième roman de Ruta Sepetys ! Vraiment, j'ai été plus qu'heureuse de le recevoir en épreuves non corrigées ! Et je peux dire que je n'ai pas été déçue... J'ai absolument adoré ce roman, et Ruta Sepetys ne finit pas de me surprendre !

J'ai beaucoup apprécié le cadre du roman ; nous sommes à la Nouvelle-Orléans, dans les années 50. C'est une période que je connaissais assez mal, et un coin sur lequel mes connaissances étaient quasi-nulles, j'ai pu ainsi découvrir toute une part de l'histoire dans Big easy. L'ambiance était délicieuse dans Le Quartier français, et j'ai tout de suite été séduite par les divers lieux et personnages qui nous sont présentés. Je me suis vraiment amusée en lisant ce roman, j'ai presque eu l'impression d'être projettée dans les années 50, aux côtés de Josie, qui tente tant bien que mal de se dépêtrer de tout un tas d'ennuis.

L'intrigue était très riche, et m'en a fait voir de toutes les couleurs ! Un meurtre, une affaire douteuse avec la mafia, de la romance, aussi... Un cocktail pétillant rassemblant tous les éléments pour faire de Big easy un excellent moment de plaisir et de détente. J'ai beaucoup apprécié le fait que le livre ne se concentre pas que sur une seule intrigue ; il en traite plusieurs à la fois, et aux plus anciennes en passe d'être résolues se rajoutent d'autres bien plus compliquées à démêler pour Josie. Ca bouge, ça tourbillonne, on s'étonne, on s'amuse, on rit... Ruta Sepetys nous présente ici un deuxième roman bien différent du premier, avec toujours plus d'action, d'intrigue, et d'amour !

Les personnages étaient fabuleux, même si peut-être un peu nombreux. J'avoue qu'au début, j'étais légèrement perdue : des noms sont lâchés, et il faut s'y accoutumer très vite, de peur de ne pas comprendre la suite ! Même si, au final, je m'y suis très bien faite, l'entrée dans l'histoire demande un petit temps d'adaptation. Je me suis dès les premières pages à Josie, jeune fille déterminée, courageuse, et impressionnante de maturité, notamment dans ses choix concernant sa mère. J'ai adoré son caractère, tout en paraissant très sage elle gardait un brin de folie qui mettait un peu de piment dans le livre. J'ai aussi beaucoup apprécié ses amis, Patrick, Charlie, Willie, et surtout Jesse, mais aussi ses ennemis, comme sa mère ou Cincinnati.

Ce que j'ai aussi beaucoup aimé aussi, c'est que Ruta Sepetys n'a pas laissé place à la facilité dans son roman. Les personnages ont tous un passé ou un présent difficile, et nous sommes projettés dans un monde assez dur, fait de prostitution, d'argent trafiqué, et de personnages peu recommandables. Cela m'a vraiment permis de m'attacher à Josie, le fait qu'elle soit fille de prostituée et qu'elle veuille s'en sortir m'a vraiment émue, et j'ai été bouleversée par son histoire.

Ce roman est, en plus, bourré d'humanité. C'est dingue. Alors qu'on a l'image d'une prostituée superficielle, brutale, et grossière, Ruta Sepetys nous donne à voir des femmes attachantes, sympathiques, protectrices, délicates et maternelles envers Josie. Quand on veut absolument croire que la mère de Josie se prostitue car elle a besoin d'argent pour élever sa fille, l'auteure crie en fait que c'est seulement une mère qui n'en a rien à faire de sa descendance. Elle brise des clichés sans retenue, presque avec cruauté parfois, et dépeint ainsi la vraie réalité du monde. J'ai adoré

La fin était terrible, j'ai été toute retournée d'avoir terminé ma lecture. Non, ce n'est pas un final shakespearien, ou l'héroïne meurt et où tout le monde est tué, mais c'est un final où on se rend compte qu'il va falloir laisser les personnages là où ils en sont, et les quitter pour qu'ils volent de leurs propres ailes, sans nous. Je pense que c'est ça qui a été le plus dur, devoir partir de Big easy, et faire mes adieux à Josie, Jesse, et à tous les autres. Cela m'a vraiment brisé le coeur de devoir sortir de ce roman... Preuve qu'il est absolument magique ♥

Bref, Big easy est un livre totalement addictif, qui m'a délicieusement fait voyager dans le temps grâce à ses personnages fabuleux et à sa plume magique. Courez l'acheter en librairie !
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Je ressors de cette lecture avec un sentiment bizarre. J'ai aimé ce livre, vraiment mais en même temps il y a des choses qui m'ont « dérangée » ou plutôt « déçue ».
Le style de l'auteur est agréable et fluide. C'est bien écrit et on est tout de suite impliquée dans la vie de Josie, le personnage que l'on suit.
Le récit est lent, très lent. Je m'attendais à ce qu'il arrive plein d'aventures et en fait pas du tout. On suit le quotidien de Josie et ses espoirs. Les pages s'enchaînent et on est toujours dans le même rythme : le matin chez Willie, la libraire, …
Il y a des ébauches d'histoires mais rien n'est approfondie, c'est dommage. On passe à côté de pas mal de choses qui auraient pu me faire avoir un coup de coeur pour ce livre. On survole sa relation avec Jesse, celle entre Patrick et une autre personne mais je n'en dirais pas plus, Charlotte, la mort du client de la librairie, le père de Josie, …
Ça fait beaucoup de choses mises de côté qui aurait pu donner plus de rythme à cette histoire.
J'ai l'impression d'avoir donné un avis plutôt négatif alors que ce n'est pas le cas puisque j'ai aimé ce livre. le gros point fort de cette histoire, c'est je pense le « décor ». Les descriptions sont vraiment détaillées et réelles. J'avoue que j'avais l'impression d'être à La Nouvelle Orléans à cette époque, même si y'avait un petit manque sur le côté « gangster » de ces années là.
Concernant les personnages, on suit principalement Josie mais il y en a un certain nombre. Je ne me suis pas sentie perdue, je les ai pour la plupart apprécié. Bien évidement pas sa mère et son copain, ni l'oncle de Charlotte.
Josie est très mûre pour son âge, en même temps vu le contexte familial, elle a pas vraiment eu le choix. Elle rêve d'aller à l'université entre autre et fait ce qu'elle peut pour réaliser ses rêves.
J'ai trouvé mignon son attachement pour Cokie et Charlie le libraire. de même, j'ai beaucoup aimé la complicité de Josie avec Patrick, j'adore leur petit jeu avec les clients de la librairie.
Jesse m'a plu et j'aurais franchement aimé le voir plus impliqué dans la vie de Josie.
Par rapport à Willie et ses nièces, les caractères de chacune sont relativement bien développés. Très rapidement, je me suis doutée pour Willie.
Pour résumer, un livre et une histoire que j'ai vraiment aimé malgré un rythme assez lent dans l'évolution du récit.
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"Je suis ravie de cette découverte grâce aux éditions Gallimard Jeunesse parce que ce n'est pas un livre vers lequel je me serais tournée en librairie et j'aurai loupé une jolie histoire !

En 1950, Josie, dix-sept ans, habite le quartier français de la Nouvelle Orléans. Elle rêve de fuir la Nouvelle Orléans pour intégrer une prestigieuse université de Massachusetts. Mais ce n'est pas si facile lorsqu'on est fille de prostituée. Sa mère s'occupant peu d'elle, Josie fait du ménage dans la maison close où travaille sa mère, tenue par Willie, et travaille également comme libraire avec Patrick, son meilleur ami. Mais, malheureusement, Josie sera mêlée malgré elle à une affaire de meurtre et à la mafia…

Je ne connaissais pas Ruta Sepetys et je dois dire que j'ai beaucoup aimé sa plume ! Elle nous emmène avec facilité dans la Nouvelle Orléans des années 1950, elle sait donner vie à ses personnages, son roman et rythmé et vivant. J'ai beaucoup aimé l'ambiance de son histoire. Je pense que la plume de l'auteur est l'un des deux points forts de ce roman :)

Le deuxième point fort de ce roman est les personnages ! Ils sont tous différents et tous intéressants. J'ai vraiment apprécié les rencontrer et passer quelques pages avec eux.

S'agissant de Josie, c'est une jeune fille intelligente et mâture qui malheureusement rêve d'une chose inaccessible, dans les années cinquante, lorsqu'on a une mère prostituée : aller dans une université réputée. Il est hors de question pour Josie de finir comme sa mère et de se prostituer pour gagner de l'argent et des cadeaux de ses clients. C'est pourquoi elle fera tout pour gagner de l'argent autrement afin de s'inscrire à l'université de ses rêves.

Concernant la mère de Josie, je ne l'ai pas du tout aimé. Elle ne s'occupe pas de Josie et n'hésitera pas à lui faire du mal et à ruiner ses chances d'avoir un avenir meilleur. C'est un personnage dont j'ai détesté le comportement. Mais bon, il faut bien des "méchants" ;)

Sa mère ne s'occupant pas de Josie, c'est plutôt Willie qui va s'occuper d'elle. Dans les premières pages, je n'ai pas trop apprécié Willie, mais je me suis vite aperçue qu'elle était gentille avec Josie qu'elle considère, je pense, comme sa fille. Elle la connaît par coeur et est toujours là pour elle si Josie a besoin de parler.

Aux côtés de ces personnages principaux, nous ferons la connaissance d'autres personnages comme Patrick, le meilleur ami de Josie, ou Cokie, le chauffeur de Josie et bien d'autres personnages que j'ai bien aimé découvrir.

Un livre jeunesse plein d'émotion : l'humour, la tristesse, l'espoir, l'amitié ou encore l'amour. Un joli roman à découvrir :) "
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Cette fiction historique nous immerge dans l'atmosphère de la Nouvelle Orléans des années 50, et plus particulièrement dans la diversité des personnages qui évoluent au sein du quartier français, le Big Easy, et de leurs vies complexes. La misère des corps et des coeurs y est omniprésente, la mafia règne sur la ville et les vices humains sont monnaie courante. Parmi toute cette population éclectique, une jeune fille, enfant de prostituée voleuse et accoquinée avec un escroc, croit plus que jamais à une vie meilleure. Un brillant esprit emprisonné dans une vie de subsistance quotidienne... qui rêve d'université sur la côte Est, de grandes études et d'une existence honorable. L'illustration parfaite de l'adage "quand on veut, on peut" qui ne nous laisse pas indifférent, et nous tire quelques larmes tout au long des péripéties de notre héroïnes. Brillant.
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Ruta Sepetys m'a fait découvrir la Nouvelle Orléans des années 50 avec son quartier du Vieux carré, ses gangsters, ses bordels. Les descriptions et l'ambiance de ce quartier tenu par la mafia est bien rendu et en suivant Josie au milieu de ce marécage, je me dis que sa vie n'a rien d'easy.

Josie Moraine, fille de prostituée, rêve d'une autre vie. Elle veut aller à l'université et sortir de cette voie qui lui semble tracée. Sa mère peu attentionnée lui laisse une dette envers la mafia en s'enfuyant avec son jules.
Josie va s'en sortir grâce à l'appui de ses amis qui vont lui apporter réconfort et protection dans les moments difficiles.

Les nombreux personnages du roman sont attachants et certains ne laissent pas indifférents. L'histoire m'a paru un peu lente et j'aurai aimé en savoir plus sur certaines relations (Josie et Charlotte).

En tout cas, un bon roman sur la difficulté de s'en sortir lorsque l'on n'est pas du bon côté de la balance. Une histoire sur la détermination que l'on peut déployer pour arriver à ses fins sans jamais se compromettre.
Big easy a une fin ouverte et nous laisse imaginer une chute selon son envie. Moi, je souhaite à Josie et Jesse tout le bonheur du monde…

J'étais particulièrement heureuse de découvrir Big Easy dans ma boîte aux lettres, étant donné que j'ai lu Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre du même auteur, que j'avais adoré. En plus, je trouve la couverture magnifique !

Je vais commencer par vous parler des personnages car, plus que dans la plupart des livres, ils sont le point central de l'histoire (mais je reviendrai là-dessus plus tard). Ils sont très intéressants et en particulier Josie, à laquelle je me suis non seulement attachée, mais que j'ai également beaucoup admirée. A dix-sept ans, Jo fait le ménage dans une maison close, où sa mère se prostitue, et elle travaille en parallèle dans une librairie. Elle rêve d'entrer à l'université et, malgré le fait qu'elle n'ait pas les moyens d'y aller, elle fera tout pour y parvenir. J'ai beaucoup aimé ce trait de caractère, cette persévérance qui fait d'elle une héroïne forte et courageuse.

Autour d'elle gravite un nombre impressionnant de personnages, que j'ai d'ailleurs un peu confondu au début : Patrick, Willie, Jesse, Cokie, sa mère, Cincinati et Mr Lockwell (pour ne citer que les plus importants). Tous dégagent quelque chose et ne peuvent pas laisser le lecteur indifférent. J'ai particulièrement été touchée par la relation Josie-Cokie.

Evidemment, l'un des gros points forts de ce livre, c'est surtout l'ambiance qui y règne car on se trouve à la Nouvelle-Orléans, dans les années 1950. L'auteur évoque la mode de ces années-là et les vieilles voitures, qui créent un décor dépaysant. de plus, j'aime beaucoup les histoires qui se déroulent à cette époque.

Comme je le disais précédemment, tout tourne autour des personnages. En réalité, il n'y a que peu d'action dans ce livre : même si une intrigue policière sert de fond, l'auteur ne se concentre absolument pas sur la piste du thriller. Au contraire, ce sont les personnages qui sont mis en avant, leurs rêves, leurs espoirs et leurs problèmes. Selon moi, Big Easy est avant tout un livre sur les relations humaines.

D'où ma légère gêne à la fin du livre parce que, en y repensant je n'ai pas pu m'empêcher de penser : "Mais, il ne s'est presque rien passé... ?". Il me restait un goût d'inachevé, le sentiment d'avoir raté quelques pages. Je regrette que Charlotte n'ait pas été plus présente et que la fin ne résolve pas tout. Au fond, pendant ma lecture, j'ai eu l'impression de n'aller nulle part mais, comprenez-moi bien, ce ne m'a pas plus dérangée que ça. En effet, j'ai dévoré ce livre à la vitesse grand V. Je pense simplement qu'il ne faut pas s'attendre à des tonnes de rebondissements, mais se laisser guider par les personnages, étant donné que le rythme est assez lent.

En conclusion : J'ai beaucoup aimé cette lecture, même si j'aurais apprécié un peu plus de retournement de situations ou d'action. Néanmoins, c'est un très bon livre que je recommande à tous.
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Big Easy, ou La Nouvelle Orléans. Pourtant rien n'est simple pour Josie, et surtout pas sa parentèle : sa seule vraie famille, c'est sa mère, prostituée. Qui lui laisse sur les bras un beau cadeau lorsqu'elle s'enfuit avec son jules : la mafia et une dette de 5000 dollars. Heureusement, Josie peut compter sur sa famille de coeur : la patronne du bordel, les libraires chez qui elle travaille, un chauffeur de taxi quarteron, Jesse... Car elle a un rêve et compte le réaliser.
Qu'il est difficile de se sortir de sa condition, surtout quand elle est basse. C'est pourtant ce que va s'acharner à faire notre héroïne, en dépit du danger (et parfois du bon sens) Elle sera secondée admirablement, résistera à l'argent facile et aux compromissions.
Ce n'est peut-être pas toujours tout à fait crédible, mais cela reste un beau conte de fée, avec une princesse indépendante et intelligente. La fin ouverte évite l'angélisme facile et laisse imaginer une chute selon le coeur du lecteur.

Un roman qui m'a séduite par ses ambiances, ses décors, son intrigue, ses personnages et pour le message qu'il délivre, mais qui n'est tout de même pas un coup de coeur car j'ai souvent eu des impressions de lenteur. Cela reste un roman très agréable à découvrir et avec lequel j'ai passé un bon moment.
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Big-easy n'est pas un simple roman adolescent. Il plonge le jeune lecteur dans un monde sombre et représentatif de la vie, de ses joies mais aussi de ses déceptions et des horreurs qui la peuplent.
Par son histoire, l'atypique Nouvelle-Orléans des années 50 se dévoile : la mixité de la population, les fêtes, l'effervescence et surtout, la mafia et le milieu de la prostitution et la pauvreté sont des thèmes difficiles à aborder et qui doivent cependant l'être.

L'oeuvre est basée sur l'histoire d'une jeune fille, Josie, dont la vie n'a jamais été facile mais qui arrive, malgré tout, à sourire et survivre aux nombreuses embûches qui parsèment son chemin. Josie est fille d'une prostituée, pas facile d'autant plus que sa mère est le personnage le plus détestable de tout le roman (bien plus que les pires mafieux…). Dotée d'un caractère fort, cette toute jeune femme possède une intelligence qui lui ouvre d'autres possibilités que de finir comme sa très chère mère. Sa personnalité lui a permis de s'entourer des bonnes personnes qui seront toujours là pour l'encourager, notamment Willie, la maquerelle du Vieux Carré -quartier français de la Nouvelle-Orléans- qui est le protagoniste le plus intéressant (outre le personnage principal).
Les autres personnalités du livre sont attachantes, complexes et de réels coups de coeur pour certaines –comme Cookie, le chauffeur de taxi généreux et pur ; Jesse, le beau gosse qui n'est pas pour autant uniquement caractérisé par son côté tombeur ; la plupart des filles de joie de Willie (ou ses « nièces ») adorables malgré la noirceur de leur activité professionnelle.
Ces relations entre personnages sont plaisantes mais j'attendais plus par rapport à quelques-unes, l'intrigue aurait alors été plus aboutie et de rebondissements auraient pu en découler.

Tout ce beau monde vit au Vieux Carré surnommé « Big-easy », titre de l'oeuvre, ironie claire que rien n'est facile là-bas. Les épreuves s'enchaînent et une intrigue liée au meurtre d'un gentilhomme tourmente les esprits et précipite l'action où tout se mêle avec brio grâce à l'écriture de Ruta Sepetys dont le talent n'est plus à démontrer (je vous conseille Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, roman qui a remporté de nombreux prix et des critiques élogieuses).
Un lexique à la fin du roman permet de comprendre certaines notions employées dans le roman qui font un effet réaliste mais posent un problème de compréhension au niveau du langage et peuvent dérouter.

Une histoire intéressante, des personnages variés, forts, intrigants et attendrissants, une héroïne qui est un exemple à suivre, des événements qui font palpiter le lecteur autour d'une enquête policière et de romances secrètes et une fin ouverte ne sont que des bons arguments pour vous faire découvrir Big-easy, nouvelle parution de Gallimard Jeunesse que je remercie encore une fois pour leur confiance et de me faire découvrir des romans toujours aussi plaisants.

Les plus : les personnages et le fait que Josie travaille dans une bibliothèque (donc le milieu littéraire est exploité).
Le moins : les difficultés à comprendre les voix d'un petit nombre de personnages typiques du Vieux Carré.

Note: 4,5/5
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