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Critique de Sylvere


Dans cet ouvrage, nous nous retrouvons au coeur d'un groupe terroriste et l'écriture nous donne presque l'impression d'être l'un des membres de ce groupe. Nous sommes avec George, le chef et peut-être une représentation littéraire de l'auteur et autour de lui Vania, Fiodor, Erna et Heinrich.

L'auteur a choisit une forme particulière, celle du journal et au fil des jours, nous voyons se succéder, se mêler les préparatifs pour des attentats, les errements amoureux, les pensées et débats religieux. Nous sommes à la fois balancés entre la violence omniprésente et la vie quotidienne, presque banale. C'est à la fois parfois surprenant et intéressant de voir en quelque sorte une normalité dans un contexte anormal.

Le grand projet qui parcours l'ouvrage est la mort du gouverneur, Il faut qu'il meurt, comme un symbole pour la cause et quel qu'en soit le prix. On voit le petit groupe se tendre au fil des échecs et des préparatifs... Réussiront-ils, iront-ils jusqu'au bout, c'est l'un des fils conducteurs de cet ouvrage.
Un autre questionnement qui parcourt le livre est de savoir si tout est possible pour la cause, n'y a-t-il pas de limites ? Comme dans Les Justes d'Albert Camus, la question du sacrifice des innocents pour atteindre un but se pose et fait débat.

Au final, c'est une lecture instructive sur la période, à savoir le début du XXème siècle en Russie.
Il y a des passages que j'ai trouvé un peu long et rébarbatifs, notamment les longues citations religieuses. Mais au final ce livre acheté à la librairie « Le comptoir des mots » dans le 20ème arrondissement fut instructif.
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