Lecture si émouvante. Ce dispositif à deux voix nous immerge très facilement dans la mémoire de
Nathalie Sarraute, mémoire qu'elle semble très peu réécrire. Tout est dans le sensible. Comment expliquer ces souvenirs cotonneux et fondateurs, douloureux ou heureux…
Une des dernières phrases sublime sur la relation père-fille :
« C'est ainsi qu'il m'appelle parfois (…) Plus jamais Tachok, mais ma fille, ma petite fille, mon enfant… et ce que je sens dans ces mots, sans jamais me le dire clairement, c'est comme l'affirmation un peu douloureuse d'un lien à part qui nous unit… comme l'assurance de son constant soutien, et aussi un peu comme un défi… »
Je me demande quel est le lien entre
Nathalie Sarraute et
Annie Ernaux - j'y vois quelques ressemblances.
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