Enfance de
Nathalie Sarraute m'avait été conseillé par ma prof de français au lycée l'année du bac et ce n'est que quelques années après que je l'ai lu. J'avais toujours eu un a priori négatif envers les autobiographies : le genre, tel que mis en avant, concernait principalement des politiciens et des candidats de télé-réalité qui auraient soi-disant le temps et le talent pour écrire leurs mémoires ! Outre le manque d'intérêt à les lire, le biais du point de vue et l'impossibilité d'être aussi exhaustif que le demande une autobiographie suffisaient à rendre ce genre contestable et factice. En bref, dans mon idée, c'étaient des livres d'opportunité qui ne méritaient même pas le temps passé à les lire. Et puis,
Enfance.
Nathalie Sarraute y raconte son
enfance comme moi-même je me souviens de la mienne : parcellaire, biaisée par les récits qu'en fait ma famille et souvent ce qu'il en reste est inconséquent. Une révélation qui m'a réconciliée avec le genre.
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