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Critique de Miralb


Sacrément attachant ce privé noir, Lew Griffin, représentant ce qui à mes yeux, pourrait être le Blues.
En lisant ce roman très noir, se confirme la différence entre les US, tout du moins le Sud et l'Europe.
Là on peut réellement parler de racisme systémique et de "privilège blanc" dans les années 70.
"Bah, tu sais mon pote, quoi qu'il arrive, au moins, tu seras toujours blanc" (p.84).
Quatre épisodes, de 1964 à 1990, dans une ville, la Nouvelle Orléans, réputée pour sa violence, avec, in fine, un petit espoir d'espoir (mais un tout petit...)
Je l'ai lu comme un roman sur la perte, la douleur, le temps qui passe comme un bulldozer, inéluctable.
Un roman désespéré, d'une grande humanité qui m'a beaucoup touchée.
Merci à je ne sait plus quelle babeliote qui a cité cet auteur dans un commentaire.
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