Désopilant est le terme choisi en quatrième de couverture pour décrire ces textes. Je les aurais plutôt qualifiés de noirs. On peut rire noir, ce n'est pas mon cas.
D'ailleurs, le personnage de la vieille Catherine n'y arrive pas toujours non plus. Alors qu'elle excelle dans les propos méchamment acerbes, face à la plus terrible nouvelle, elle devient sincère.
Qui est insupportable ? Francesca ou Comus ? le terme peut s'appliquer aux deux et leurs égoïsmes d'égale intensité finit par causer la perte de l'un sans que l'autre y trouve une contrepartie. Chaque personnage est digne de pitié, une pitié d'autant plus difficile à accorder que c'est leur comportement qui les mène à la solitude.
J'ai aimé les histoires parallèles, celle d'Helen et de son autre courtisan. Même si j'aurais aimé que celui-ci soit plus développé. Sa description superficielle s'accorde à merveille avec son caractère mais j'aurais aimé plus.
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