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Critique de CarolineDBruihier


Je connaissais le long poème de Christina Rossetti, soeur du peintre préraphaélite Dante Rosseti et modèle pour plusieurs de ses tableaux, par la traduction de Marianne Tomi aux éditions Memo sortie en 2002.

Ici Clémentine Beauvais et Diglee s'approprient ce chef d'oeuvre de la poésie victorienne, en faisant ressortir toute la substantifique moelle et les thèmes subversifs du récit : nombreuses références à l'érotisme, mais aussi à la prédation des hommes, au salut par la sororité et la résistance, autant de thèmes très actuels.

A saluer : le travail d'édition de la ville brûle (dont je suis de très près leur production et que je recommande !) pour cet objet-livre superbe : reliure rouge, avec caractères dorés, belles illustrations de Diglee, préfaces de Diglee narrant la vie de la poétesse, puis préface de Clémentine Beauvais sur son travail de retraduction et d'appropriation du récit initial (très intéressant), puis le texte dans sa langue originel à la fin du livre afin de pouvoir comparer les deux versions pour les anglophones ! Il aurait peut-être juste manqué une petite analyse du poème, notamment sur toutes ses ambiguïtés et un prix plus petit (19 euros...).

Un bel objet pour (re)découvrir un classique de la poésie de l'époque victorienne, à la sensualité troublante et ambiguë.
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