En dépit de la vénération dans laquelle je tiens
Jean Rolin, j'ai été déçu par son dernier opus.
S'il écrit toujours à la première personne, l'auteur se glisse dans la peau d'un improbable agent secret français dépêché à Los Angeles pour aller déjouer le kidnapping de
Britney Spears ourdi par une association terroriste.
Certes, la plume de
Jean Rolin est toujours aussi vagabonde et toujours aussi caustique. Comme dans ses précédents carnets de voyage, on retrouve l'ironie mordante et l'empathie qui caractérisent ce grand reporter.
Mais, le biotope californien lui convient moins bien que l'Hexagone. Ses errances dans le metro de Los Angeles nous parlent moins que ses déambulations le long du péripéhrique parisien.
Cher
Jean Rolin, revenez-nous vite !
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