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Critique de Biancabiblio
Avec Une femme de mauvaise vie, Virginie Roels fait revivre Maria Tarnowska qui a défrayé la chronique en son temps. le destin de cette noble russe illustre bien le patriarcat de son époque où la femme qui multiplie les aventures est la pire des femmes !
L'autrice nous donne à lire le destin peu ordinaire d'une femme de l'aristocratie russe du début du XXe siècle qui a aimé des hommes, au point qu'ils en sont morts… et qu'elle a été accusée de la sinistre fin de leur destin. Une femme fatale pour de nombreux hommes que l'autrice nous fait connaitre.
Maria est une jeune femme de son époque, une oie blanche qui ignore tout de la sexualité. Maria Tarnowska découvrira à ses dépends que le mariage n'a rien d'un bal impérial et que la nuit de noces s'apparente plus à la cavalcade effrénée du cosaque dans la toundra qu'à une troublante communion des sens.
Pire, son époux lui tourne le dos pour frayer avec la plèbe des bordels. Qu'à cela ne tienne, parée de couleurs criardes et de dentelles d'un goût douteux, Maria se décide à le suivre en enfer en s'initiant aux drogues et aux plaisirs charnels.
Un demi-siècle plus tard, Romy Schneider fera tout pour l'incarner au cinéma : elle se reconnaissait en elle. Sans doute parce que l'humanité comme l'inhumanité de Maria Tarnowska nous renvoient à nos propres failles.
Virginie Roels, nous offre un portrait vibrant et nuancé de cette femme complexe, brisant les clichés et les préjugés pour nous dévoiler son humanité profonde. Sa prose est fluide et élégante et elle met en lumière une personnalité touchante par sa douleur, sa rage et son immense désir d'être aimée.
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Lien : https://deslivresdeslivres.w..
L'autrice nous donne à lire le destin peu ordinaire d'une femme de l'aristocratie russe du début du XXe siècle qui a aimé des hommes, au point qu'ils en sont morts… et qu'elle a été accusée de la sinistre fin de leur destin. Une femme fatale pour de nombreux hommes que l'autrice nous fait connaitre.
Maria est une jeune femme de son époque, une oie blanche qui ignore tout de la sexualité. Maria Tarnowska découvrira à ses dépends que le mariage n'a rien d'un bal impérial et que la nuit de noces s'apparente plus à la cavalcade effrénée du cosaque dans la toundra qu'à une troublante communion des sens.
Pire, son époux lui tourne le dos pour frayer avec la plèbe des bordels. Qu'à cela ne tienne, parée de couleurs criardes et de dentelles d'un goût douteux, Maria se décide à le suivre en enfer en s'initiant aux drogues et aux plaisirs charnels.
Un demi-siècle plus tard, Romy Schneider fera tout pour l'incarner au cinéma : elle se reconnaissait en elle. Sans doute parce que l'humanité comme l'inhumanité de Maria Tarnowska nous renvoient à nos propres failles.
Virginie Roels, nous offre un portrait vibrant et nuancé de cette femme complexe, brisant les clichés et les préjugés pour nous dévoiler son humanité profonde. Sa prose est fluide et élégante et elle met en lumière une personnalité touchante par sa douleur, sa rage et son immense désir d'être aimée.
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