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Critique de marielabrousse1
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en embarquant dans ce petit roman de SF/fantasy dont la quatrième de couverture ne m'éclairait pas beaucoup. Et effectivement, ces 230 pages assez atypiques dans leur forme sont difficiles à résumer.
On y apprend l'histoire, dispersée sur plusieurs dizaines de milliers d'années, d'un lieu étrange où se tapit un étrange artefact, le disque blanc, à la chaleur torride et aux propriétés étranges. La narration sur avance rapide ralentit en deux temps principaux : l'histoire d'Ella (la majeure partie du roman) et celle de Liquidatrice (environ un siècle plus tard).
Le récit d'Ella se situe à un point tournant dans l'histoire de son village, dont l'art, la culture et l'économie reposent depuis des années sur les éphémères spectacles de chevaux de ciel donnés par son grand-père et son grand-oncle. Or, voilà que l'un a disparu et que l'autre est retrouvé grièvement blessé. L'avenir du village repose sur les épaules d'Ella.
Réduire le roman à cette "simple" intrigue en donnerait une idée fausse, déformée - et sans doute assez décevante si l'on ne s'attend qu'à ça. On pose notamment la question de la perpétuation des traditions face à la modernité, mais dans une perspective beaucoup plus large. Et quand on croit avoir abouti à un point d'arrivée, l'histoire se remet à accélérer pour arriver à Liquidatrice, qui rebat encore les cartes.
Une lecture bien étrange. le personnage d'Ella est à la fois très pragmatique et très éthéré dans ses réflexions, à rebours des clichés dans un sens comme dans l'autre. Liquidatrice, que l'on croit d'abord plus facile à cerner, se révèle tout aussi déroutante. L'expérience narrative globale est assez singulière et donne l'impression d'avoir perdu quelques clés tout au long du chemin, mais laisse sa marque après coup. Personnellement, ça m'a bien plu, mais ça n'est définitivement pas pour tout le monde. À lire si vous aimez à la fois les ambiances contemplatives et les expérimentations littéraires.
On y apprend l'histoire, dispersée sur plusieurs dizaines de milliers d'années, d'un lieu étrange où se tapit un étrange artefact, le disque blanc, à la chaleur torride et aux propriétés étranges. La narration sur avance rapide ralentit en deux temps principaux : l'histoire d'Ella (la majeure partie du roman) et celle de Liquidatrice (environ un siècle plus tard).
Le récit d'Ella se situe à un point tournant dans l'histoire de son village, dont l'art, la culture et l'économie reposent depuis des années sur les éphémères spectacles de chevaux de ciel donnés par son grand-père et son grand-oncle. Or, voilà que l'un a disparu et que l'autre est retrouvé grièvement blessé. L'avenir du village repose sur les épaules d'Ella.
Réduire le roman à cette "simple" intrigue en donnerait une idée fausse, déformée - et sans doute assez décevante si l'on ne s'attend qu'à ça. On pose notamment la question de la perpétuation des traditions face à la modernité, mais dans une perspective beaucoup plus large. Et quand on croit avoir abouti à un point d'arrivée, l'histoire se remet à accélérer pour arriver à Liquidatrice, qui rebat encore les cartes.
Une lecture bien étrange. le personnage d'Ella est à la fois très pragmatique et très éthéré dans ses réflexions, à rebours des clichés dans un sens comme dans l'autre. Liquidatrice, que l'on croit d'abord plus facile à cerner, se révèle tout aussi déroutante. L'expérience narrative globale est assez singulière et donne l'impression d'avoir perdu quelques clés tout au long du chemin, mais laisse sa marque après coup. Personnellement, ça m'a bien plu, mais ça n'est définitivement pas pour tout le monde. À lire si vous aimez à la fois les ambiances contemplatives et les expérimentations littéraires.
