Résumé : ""Dépêche A.P. 27 mai 1979. 23h46. Un sinistre d'une ampleur tragique frappe la ville de
Chamberlain, Maine. Des centaines de morts..." Une mère puritaine, obsédée par le diable et le péché ; des camarades de classe dont elle est le souffre-douleur :
Carrie est profondément malheureuse, laide, toujours perdante.
Mais à seize ans resurgit en elle le souvenir d'un « don » étrange qui avait marqué fugitivement son enfance : de par sa seule volonté elle pouvait faire se déplacer des objets à distance. Et ce pouvoir réapparaît aujourd'hui, plus impérieux, plus impatient... Une surprise bouleverse soudain la vie de
Carrie : lorsqu'elle est invitée au bal de l'école par Tommy Ross, le boy-friend d'une de ses ennemies, n'est-ce pas un piège plus cruel encore que les autres ?"
Comment dire que j'ai rêvé une bonne partie de mon adolescence de me découvrir un don tel que celui de
Carrie.
Le parallèle avec mon adolescence était tel, que ce thriller du roi de l'horreur m'est apparu comme un bon roman, mais je n'y ai pas vu le coté "horreur".
Une mère maltraitante, une estime de soi au plus bas, une peur du regard des autres et une négation de la féminité, voilà le cocktail détonnant pour qu'une jeune fille devienne une bombe à retardement (et oui, moi aussi j'ai explosé, mais je n'est fait voler, ni déclencher d'incendie... je dois manquer de pratique).
Autant vous dire que mon identification avec
Carrie à débuté dès le titre et la quatrième de couverture.
La psychologie du personnage de
Carrie y est développée de telle manière que j'ai ressentie jusque dans mes os sa douleur et sa colère. Comme elle, je ne pouvais les exprimer, trop écrasée sous le joug d'une mère tyrannique. Comme elle, lorsque j'ai enfin trouver le courage et que j'ai laisser couler ma colère et ma souffrance, c'était comme une vanne ouverte que rien ni personne ne pouvait refermer.
Mais je ne suis pas
Carrie et ma fin est bien plus heureuse.
Un très bon roman qui pour moi fut comme un exutoire. "Elle, je suis sure qu'elle m'aurait compris. Mais ce n'est qu'un personnage de fiction... n'empêche que... king m'a compris".