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Critique de cocaine


QUELLE DÉCEPTION !

Même si je ne voyais pas le rapport entre le titre et le sujet alors que la presse n'en avait fait que des éloges, je n'allais pas m' arrêter sur un titre qui ne me plaisait pas ! le sujet était engageant et prometteur : comment comprendre le processus insinieux, sournois et indécelable de la manipulation, de la dévalorisation habile pour en arriver à la soumission totale d'un individu.

Tout part très mal !
L'auteur commence par se congratuler sur ses publications en se servant de son héroïne, Bénédicte OMBREDANNE. Quelle modestie ! Je ne vous passe pas l'horreur de voir son nom (ombre d'âne, fallait le faire !) répété sans cesse qui deviendra « ma jumelle » pour sa soeur, comme s'il voulait que nous ne l'aimions pas. Que l'on ne s'y attache pas (la preuve : je n'ai pas versé une larme). Même ses enfants ne l'aiment pas !
Il parle d'elle de façon administrative en utilisant son nom a chaque fois. Tout cela n'est pas anodin. Pourquoi Eric Reinhart a t il voulu prendre autant de distance avec Bénédicte ?

L'histoire commence vraiment par une inscription de Bénédicte sur Meetic. Et là, femme humiliée sous l'emprise d'un mari pervers, elle nage comme un poisson dans l'eau avec la repartie qu'il faut face aux obsédés sexuels et parmi toute cette boue se trouve le « prince charmant » en seulement deux heures ! (super la pub pour Meetic ! )
Non mais je rêve !
Chapeau l'auteur : il n'a vraiment aucune idée de son sujet !

La voilà donc femme infidèle et menteuse. C'est TOP pour débuter l'histoire d'une femme mal traitée. On comprend que son mari soit furax !
L'auteur va donc continuer son histoire en partant de là.
Vous voyez le problème. Il la désigne responsable de ce qui lui arrive dès le départ.
Je vous passe le vocabulaire quand elle finie par avouer à son mari son infidélité ! Même pour faire vrai ça ne passe pas.

Et puis qu'est ce que le personnage de l'auteur vient faire dans le roman ? Surtout quand il se masturbe dans les toilettes du TGV !!!!!!!

A la fin du livre on n'en sait pas plus sur le processus destructeur qu'exerce un (ou une) pervers narcissique sur son conjoint.
Rien de rien ! Et cette pauvre Bénédicte à l'air bien minable.

Il vaut mieux que j'arrête là car malgré quelques bons passages sur la situation de la femme-mère-épouse-salariée, la peur de la solitude, et sur l'abjecte attitude du mari face à sa femme en fin de vie, je suis terriblement déçue et carrément fâchée avec l'auteur.
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