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Critique de Gaphanie


Le village indien du fakir Ajatashatru s'est cotisé pour lui payer l'avion jusque Paris. Motif : acheter un lit à clous chez Ikea (modèle Kisifrötsipik). Après avoir arnaqué le taxi (un gitan), Ajatashatru commande son lit, rencontre Marie à la cafétéria, et décide de se laisser enfermer dans le magasin pour ne pas avoir à payer l'hôtel. Entendant du bruit, il se dissimule dans une armoire, et se retrouve en Angleterre, après avoir "covoituré" avec des migrants soudanais. A peine arrivés, contrôle, et hop, tout ce beau monde renvoyé en Espagne. Pas le temps de respirer, dès sa descente d'avion, comble de l'ironie du sort, il se retrouve nez à nez avec le taxi qu'il a arnaqué. Son coup de poing l'envoie valdinguer sur le tapis à bagages, et, pour échapper à son poursuivant, il se cache dans une valise. Celle de la célèbre actrice Sophie Morceaux en partance pour Rome... Où il est à nouveau rattrapé par les Gitans et dont il s'enfuit en montgolfière pour se retrouver en Lybie...
D'autres lecteurs ont déjà parlé de l'humour assez indigeste et des jeux de mots lourdingues dont ce roman est truffé, mais il y a plus grave : il est aussi truffé de clichés. Sur les Indiens, les migrants, les Gitans, les acteurs et leur agents etc.
A côté de ça, pourtant, le récit, malgré ses improbables rebondissements, reste dans l'ensemble assez cohérent, et au bout du compte, l'histoire d'amour et les belles amitiés.que va réussir à nouer Ajatashatru compensent un peu l'impression négative de l'ensemble. Un peu...
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