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Critique de jprathle


Quelques thématiques se dégagent de Passe-moi le champagne, j'ai un chat dans la gorge. Déjà il y a beaucoup de name dropping. On peut y trouver par exemple une iconique actrice : « ARRÊTEZ TOUT !!! CATHERINE DENEUVE EST COINCÉE DANS L'ASCENSEUR !!!! ». Il y a aussi la contextualisation des intérieurs luxueux des protagonistes. Par exemple : « J'ai mis l'appartement sur Airbnb. Tu crois que j'enlève le Chagall ? ». Ou bien : « Elle a hérité de plusieurs Picasso mais c'est une servitude. Tu dois mettre quatorze alarmes à chaque fois que tu descends chercher du pain ». Les malheurs de la jet set ne s'arrêtent pas là : « le jardinier s'est relevé trop vite, il a cassé un bout du Miró, on a dû le recoller ». Mais tout est bien qui finit bien : « Quand elle se fait sa couleur de cheveux, elle attend que ça prenne en s'asseyant devant son tableau de Rothko. Depuis que je sais ça, je la respecte ».

Et puis Passe-moi le champagne, j'ai un chat dans la gorge est toujours aussi sexuel, et souvent orienté gay. Pour preuve : « Ce midi j'ai fait un plan cul en attendant mon taxi », ou bien « Avant-hier je suis tombé amoureux d'un plan cul. Aujourd'hui il m'a envoyé une photo de lui habillé et en fait non ». Une autre : « C'est pas un ex, c'est un plan cul avec qui j'ai un peu parlé ». Ou encore : « J'ai encore perdu ma virginité ». Les folles nuits berlinoises sont évidemment de la partie. Ainsi, « Je déteste Berlin. Tu dis ça parce qu'on ta refusé au Berghain avec ton jean neuf et ta chemise bleue » ou bien « Ce soir n'oublie pas de prendre tes antibios post-Berlin ». Encore une : « Mais tu as couché avec combien de gens à Berlin ce week-end ? Selon les organisateurs ou selon la police ? ». Tout ça avec bienveillance bien sûr : « Je te parles pas de son pénis, je veux que tu dormes bien ce soir ».

Car les bitches voire les folles furieuses sont bien entendu présentes dans Passe-moi le champagne, j'ai un chat dans la gorge. Regardez voir : « Heureusement qu'il a ses lunettes pour lui donner de la personnalité », ou bien, pour rester dans le thème précédent :« Il ne met pas la main sur la barre de métro mais au Berghain il met sa bouche partout ». Encore quelques-unes : « En tout cas on apprécie tous que tu attendes le soir pour pleurer. C'est un super progrès », ou bien « Non mais je plaisantais je vais pas te jeter dans la poubelle ! » (à un enfant de six ans). Les persiflages sont de mise : « Ah si j'avais su que tu venais, je t'aurais invité », ou bien « Tu veux une clope ? J'ai arrêté il y a six mois. Justement, ça doit te manquer ». Allez, une dernière pour la route : « Elle a peur du vide, c'est pour ça qu'elle ne se regarde jamais dans un miroir ».
Lien : http://lecinedeneil.over-blo..
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