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Critique de belcantoeu


Quel étonnement: je suis le premier à émettre une critique de cette pièce écrite en 1938, il y a 80 ans, l'une ce celles qui m'a le plus marquée, il y a déjà bien 20 ans, et d'un auteur assez connu. C'est une pièce aux rebondissements incessants au point que je me suis demandé plusieurs fois en la regardant comment cela pouvait finir. Il y a tellement de coups de théâtre qu'un coup de théâtre final tomberait complètement à plat, mais je vous livrerai le secret (qui explique le titre) car c'est un procédé original.

Une douzaine de personnes sont réunis dans une atmosphère très mondaine et ça commence à peu près comme ça, de manière on ne peut plus banale (je cite de mémoire): "Encore une cigarette, mon cher X"? - "Tiens, mais ce ne serait pas la boite à cigarette de ce cher Édouard? Que fait-elle ici?". Une simple remarque, et c'est lancé! Un par un, chacun sera sur la sellette à son tour. Edouard, cette belle âme, tué plutôt que suicidé comme on le croyait. Victime? Mais non, tué en légitime défense, mais par qui et pourquoi? Mais alors, c'est vous qui l'avez vu en dernier lieu et pas lui? Et ça continue: amours irrégulières, drogue,...
Aucun personnage n'en sortira indemne. Quand on en finit avec l'un, on voit à la tête d'un autre qui sera le suivant. Chaque révélation en amène une autre, prouvant que toute vérité n'est pas bonne à dire.

Alors la fin de la pièce? Les lumières s'éteignent, se rallument, et tout recommence au début: "Encore une cigarette, mon cher X"? Non merci,... et les mondanités prennent un virage banal et moins dangereux, dans une autre direction. Effet papillon avant la lettre.
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