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Critique de lecassin


On est en 1983, et Brendan Doyle, un jeune professeur californien spécialiste de la poésie anglaise du début du XIXe, biographie de Coleridge, se rend à Londres pour y prononcer une conférence, SUR Coleridge, justement... A l'invitation de J. Cochran Darrow, un érudit milliardaire passionné d' ésotérisme.
Rien de bien étonnant jusqu'ici, sauf que Doyle se voit proposer par Darrow, d'effectuer un voyage en 1810 pour assister à une conférence DE Coleridge, via une brèche spatio-temporelle…
Doyle se voit interdire la porte du retour avant de l'avoir franchie. Il doit subsister dans les bas fonds de la Londres Victorienne. Est-il seul dans son cas ? Un individu passe de temps à autre en fredonnant « Yesterday », une chanson des Beatles...
Il sera enlevé, rencontrera des personnages étranges comme un clown monté sur échasses, un loup garou passant d'un corps à l'autre, un sorcier chaussé de brodequins à ressorts, mais aussi des tables qui prennent formes humaines et des lames qui se transforment en serpents…

On l'aura compris, un gros roman foisonnant. « Dépaysant » aussi, et captivant, même s'il souffre de quelques boursouflures, surtout dans la deuxième partie…
Un style parfois approximatif, mais qui cadre bien avec l'époque décrite : Londres à l'aube de l'ère industrielle et de ses machines à vapeur. Des poètes maudits, des créatures bizarres et méchantes et au milieu de toute cette mécanique à vapeur : « Yesterday »

Pour ma part, un premier contact avec le genre Steam Punk, qui demande approfondissement.
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