Dans ma trousse, à l'école, il y avait mon crayon, ma gomme et la voix de mon grand-père.
Par-delà les années je lui ai obéi, et en cela même j'ai quitté le coron et ceux qui y vivaient. (p.9)
Un peu menhir, un peu chêne centenaire.
Un homme qui parlait peu, qu'on habillait de silence. (...) A l'endroit où se croisent les routes des pâtures, s' inscrit dans le ciel un grand arbre solitaire.
Ses racines s' abreuvent jusque dans nos mémoires. (p.28)