Luigi Pintor (1925-2003), résistant, journaliste et figure de la gauche italienne, fait la relecture de sa vie, à l’ombre de la guerre, au soleil de la justice.
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Je ne m'attendais pas à devoir affronter l'hostilité des parterres, la censure des appareils, le blâme de mes supérieurs, les sanctions prévues. Je n'imaginais pas que les maîtres sévères de l'ancien temps étaient tellement habitués à s'identifier au vrai et au bien qu'ils ne savaient plus ni enseigner ni apprendre. Je ne me doutais pas qu'avaient poussé entre nos murs les mêmes orties que celles que nous voulions arracher chez les autres. J'en fus stupéfait et je le suis toujours.