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Critique de collectifpolar


La Belle la Brute et le Truand, un trio infernal.
Venez plonger dans le monde des tournois de poker illégaux. Des lieux de rencontre glauques, avec des joueurs plus dangereux que le retour de la variole, avec des atmosphères à étouffer un apnéiste.
La Belle c'est Maxine, elle manie le bluff plus habilement que Lucky Luck son Smith et Wesson. La vengeance est l'essence qu'elle met dans son moteur pour avancer dans un milieu imbibé de testostérone.
La Brute, c'est Baloo. du personnage de Walt Disney, il n'a que le nom et le gabarit. Il est le catalyseur de ce trio.
Zack est le truand, élevé par un père aux méthodes aussi subtiles qu'une blague de Jean-Marie Bigard. Mais avec une âme bien moins sombre que ses actes laissent penser.
Ce n'est pas un trio naturel, que de les voir ensemble ces trois-là. Mais après s'être jaugés un petit moment, c'est ensemble qu'ils vont déambuler à travers l'hexagone. le mieux pour vous, c'est de ne JAMAIS être dans leur viseur.
C'est le troisième roman de Benoît Philippon, et c'est en lecteur conquis que j'ai ouvert ce livre, tellement j'ai adoré ses deux premières aventures. Avec cette nouvelle histoire on monte encore d'un cran, l'auteur est branché en intraveineuse sur la bouteille du talent.
On est dans un roman noir, et ça bastonne à tous les étages. Ici ce sont les sentiments humains exacerbés qui ont le beau rôle, le mal-être des personnages sue à travers leur épiderme. Pourtant ce livre n'est ni plus ni moins qu'une ode poétique. C'est entre les lignes qu'il y a le plus de texte à saisir.
Comme dans les deux premiers livres, on sent l'importance accordé par Benoît Philippon au féminisme. Pas ce féminisme bête et méchant, qui n'a ni queue ni tête, qu'on peut trouver dans ces associations qui fleurissent partout aujourd'hui. Un féminisme sans ambiguïté, sans aucun prosélytisme. Un féminisme qui devrait être celui de tous les hommes.
Un chroniqueur du magazine lire compare Benoît Philippon à Elmore Léonard. Je dois avouer qu'il touche juste. Pour ma part je voulais écrire, que je voyais bien ses livres adaptés au cinéma par Tarantino. Et quand on sait qu'un des livres de Elmore Léonard a été adapté justement pas Tarantino, j'ai le sentiment qu'on touche juste.
J'ai un carnet dans lequel je note lors de mes lectures des phrases, des tournures, des répliques qui me plaisent, et avec ce livre il s'est rempli à une vitesse de dingue.
Même si vous avez déjà une pile à lire qui déborde, les livres de Benoît doivent impérativement en faire partie…sur le haut de la pile évidemment.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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