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Critique de Pecosa
Charli, l'homme de main de Don Anselmo, parrain de la drogue qui gère le trafic de la côte Est espagnole depuis Valence, est soudain pris d'une crise de folie. Il file avec 60 kilos de coke pour retrouver une madrilène dont il était tombé amoureux. Afin de mettre la main sur le voleur, le patron envoie à ses trousses le Requin, un ancien de la Légion qui se trouve être en couple avec la sublime Amapola, la plus belle prostituée du bordel de Don Anselmo. Les deux amants entendent bien retrouver Charli, les 60 kilos de cocaïne extra-pure, et entamer une nouvelle vie. Mais le patron est méfiant. Il a aussi fait appel au Marquis, le gitan qui gère entre autres les magouilles du port de Valence afin de surveiller et d'aider le Requin. le Marquis a d'autres projets. Il envoie certes ses deux neveux préférés à la manoeuvre mais il les charge de récupérer la coke et de se débarrasser des hommes de Don Anselmo. Heureusement que le comptable de ce dernier, petit homme discret et sous-estimé, est fou amoureux d'Amapola. Las de sa vie de rond de cuir, il lui propose de faire affaire avec elle pour s'emparer de la drogue, et espionne son boss pour les beaux yeux de la jeune fille.
Bonne surprise que ces 60 kilos, roman bourré d'action qui s'inscrit dans la narcoliteratura. Il s'agit du premier ouvrage du journaliste Ramón Palomar. Bien structuré et bien écrit, c'est un roman noir sans l'ombre d'un policier, mais peuplé de personnages qui pullulent dans un autre monde, celui des trafics petits et grands, des drogués, des dealers minables, des propriétaires de maisons closes, des anciens légionnaires rendus à la vie civile. Si vous avez vu Snatch de Guy Ritchie, où tout tourne autour d'un diamant volé que différentes personnes cherchent à récupérer, et bien 60 kilos c'est un peu ça. Ils cavalent tous après la blanche, et tout le monde finit par se croiser à un moment ou à un autre. A la différence des autres romans de literatura del narco, l'action se passe en Europe, en Espagne et un peu au Portugal. Au lieu de franchir la frontière mexicaine pour se mettre au vert, les personnages filent certes vers le sud, mais plutôt vers le « sud » des trafiquants européens, le Maroc. Bref, du TarantinoTanger, très plaisant à lire et sans temps mort.
Bonne surprise que ces 60 kilos, roman bourré d'action qui s'inscrit dans la narcoliteratura. Il s'agit du premier ouvrage du journaliste Ramón Palomar. Bien structuré et bien écrit, c'est un roman noir sans l'ombre d'un policier, mais peuplé de personnages qui pullulent dans un autre monde, celui des trafics petits et grands, des drogués, des dealers minables, des propriétaires de maisons closes, des anciens légionnaires rendus à la vie civile. Si vous avez vu Snatch de Guy Ritchie, où tout tourne autour d'un diamant volé que différentes personnes cherchent à récupérer, et bien 60 kilos c'est un peu ça. Ils cavalent tous après la blanche, et tout le monde finit par se croiser à un moment ou à un autre. A la différence des autres romans de literatura del narco, l'action se passe en Europe, en Espagne et un peu au Portugal. Au lieu de franchir la frontière mexicaine pour se mettre au vert, les personnages filent certes vers le sud, mais plutôt vers le « sud » des trafiquants européens, le Maroc. Bref, du TarantinoTanger, très plaisant à lire et sans temps mort.
