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Critique de MonsieurHyacinthe


D'Antoine Ozanam, je ne connaissais que l'appréciable «  Popeye - Un homme à la mer » façonné en connivence avec Lelis. Humain et atypique, l'ouvrage m'avait touché, mais pas coulé les larmes. Il m'avait cependant assez convaincu pour que j'en offre quelques exemplaires à des proches adeptes de phylactères, c'était déjà un signe. Mais l'on s'était quitté ainsi, sans prendre date.

Ici, avec « Le Roi Banal », autant le dire de suite, je suis totalement conquis, j'en redemande. Et les retrouvailles sont convaincantes. C'est bien simple, je me suis immédiatement mis en quête des autres ouvrages disponibles de l'auteur, dans ma bibliothèque municipale tout d'abord, chez mon bouquiniste ensuite, puis chez mon libraire. Ah, c'est du boulot d'aimer !

Apaisant et maîtrisé de A à Z, « Le Roi Banal » met en scène de grandes douleurs tout en douceur. L'auteur ne cherche jamais la larme, ne joue jamais avec le pathos, alors même qu'il triture les fatalités de nos vies. Sans taire les engueulades de couples, les déprimes, les coups de barre, les déceptions, le sentiment de trahison, l'auteur arrive à dresser un univers positif et guilleret, sans tomber dans la guimauve pour autant ! C'est fin, sensible, et ça fleure bon le réalisme, tout bonnement. On ressent chaque personnage, chaque parcours de vie, même celui rapidement esquissé d'un mec au bar. C'est brillant. Comme le moucheron sur le devant de l'automobile, j'adhère cruellement !
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