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Critique de Seijoliver


L'Usine apparaît comme un monde en soi, une usine-monde, où l'on peut habiter, étudier, loger, travailler. Qui fait-on ?, on ne le saura pas. Qu'importe. On y entre et on y reste longtemps. Pour effectuer des tâches. le travail, c'est bien cela effectuer des tâches. Les protagonistes du roman – ils sont trois nouvellement recrutés - les effectuent plus ou moins consciencieusement. Dans quel sens ?
"Effaré, je regarde Gotô. Non seulement je ne comprends pas ce qu'il dit, mais surtout l'intention m'échappe. Je n'aurai pas de collègues, et même pas de supérieurs hiérarchiques."
Tout ce qui est effectué est envoyé « quelque part »… Aliénation vous avez dit. Des animaux domestiqués.
« Pourquoi tout le monde s'intéresse-t-il autant à ces oiseaux ? » Ces oiseaux noirs, qu'on prend d'abord pour des corbeaux. Mais ils n'en sont pas. de vrais animaux peuplent l'Usine : des cormorans ; et les ragondins ; et des lézards. Tant d'animaux vivent dans cette Usine.
Singulier roman à l'écriture vive, avec son flux de mots, et bien équilibré me semble-t-il, car l'auteur traite sans lourdeur – le sujet pourrait y conduire – et avec juste ce qu'il faut d'étrangeté cette thématique sociale, l'emprise sur nos vies du travail. Une belle réussite.
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