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Critique de Sabrinaaydora


Comme cette année, ma lecture est mitigée. J'aime me faire embarquer dans mes lectures, voyager, me faire emmener dans des lieux où je n'oserais parfois pas aller... Mais j'aime aussi m'y perdre, être déboussolée et ne plus reconnaître le sens.

L'auteur nous présente Aimoré, un faussaire qui, suite à un accident, tente de récolter les morceaux de sa mémoire et retrouver l'art et l'amour de sa vie. Dans ce livre, il est interrogé par un médecin à qui il parle sans filtres de sa vie, son art, ce qu'il aime, les femmes, Sylvia et surtout, Ana...

Je ne saurais dire s'il s'agit d'une simple discussion ou alors si Aimoré se parle à lui même. Car il faut dire que cette lecture est totalement décousue. J'ai aimé et j'ai détesté me faire balader au Brésil au rythme des souvenirs du personnage. J'ai aimé car il y a un rythme, on ne chôme pas, on doit sans cesse essayer de rassembler les morceaux de ses souvenirs au même rythme qu'Aimoré. Mais en même temps, j'ai eu des moments où je lisais des paragraphes sans comprendre ce que ceux ci venaient faire là.

Le style est très fleuri. Les détails sur les corps et la sexualité y sont nombreux, souvent plus dans la débauche que dans le romantisme. Je ne suis pas habituée du genre, sans en être choquée (allons je ne suis pas si prude 😉), j'ai trouvé que cela collait bien au personnage et à l'ambiance général du livre.

Outre que le livre est réservé à un public adulte, ou plutôt averti, il ira parfaitement aux personnes qui aiment se perdre dans la lecture et les casses têtes.
Sans en sortir négative, j'ai beaucoup apprécié cette lecture car elle m'a marqué par le style et les méandres de la mémoire d'Aimoré qui, soit dit en passant, a une vie particulièrement trépidante.

L'art à une place importante dans le livre. J'y ai découvert de nombreux artistes et oeuvres, et celle qui m'a le plus marqué est "L' enfant mort" de Portinari : brute, dont les corps marqués par la souffrance, ne s'effacent pas de notre rétine.
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