>
Critique de Haulle
Un pavé de 1296 pages au format poche où l'ancien 44ème président des Etats-Unis raconte avec un propos clairvoyant, son parcours de futur candidat puis ses premières années à la Maison blanche lors de son premier mandat. Il s'agit du premier tome de ses mémoires et déjà j'attends le second, tant la limpidité des analyses et épisodes vécus m'a permis de mieux comprendre beaucoup de chose et si ce n'était pas déjà le cas, que toute la complexité du monde est en lien avec les personnalités dirigeantes des pays associés.
Que ce soit la crise économique de 2008, les guerres engagées en Irak et en Afghanistan, le sauvetage économique de la Grèce, les catastrophes environnementales comme la marée noire de la plateforme offshore Deep horizon dans le golfe du Mexique ou la bataille pour légiférer afin de lutter contre le réchauffement climatique, le printemps arabe de 2011 ou les prémices d'une Russie belligérante, la chute de Ben Laden, tout ces pans de l'histoire contemporaine sont décrit et décryptés avec honnêteté et sous l'oeil d'un citoyen américain, un temps au commande de la plus grande puissance du monde, prenant d'importantes décisions, mais aussi se questionnant, doutant ou commettant des erreurs.
Le monde est ainsi fait, de bonnes ou de mauvaises volontés, de fatalistes ou de rêveur qui croient en une humanité meilleures, d'incompréhension, de cupidité, de folie, mais aussi d'envie de partage, de compassion et d'espoir même au plus haut des plus grands pays.
J'ai donc lu ce livre avec un sentiment de proximité avec Barack Obama et l'impression parfois d'entendre sa voix tenir un propos engagé mais pragmatique avec toute la retenue qui caractérise ce nobelisé pour la paix et encore étonné de l'avoir été. On découvre les premiers méfaits d'un certain Donald T. que personne n'a vraiment vu venir et qui trainait déjà derrière lui « un sillon de faillites et de déroutes économiques » qui s'est opportunément trouvé la tête de l'emploi pour bientôt représenter la droite conservatrice que constitue le Grand Old Party puis le Tea Party en vue de détricoter les succès des démocrates pour relever le pays et mettre en place d'une couverture sociale historiquement défendu par Ted Kennedy, qui voyait dans Barack Obama la relève tant attendue.
J'ai eu l'impression de rebalayer une partie de ma vie et l'on se rend compte que tout ces faits d'actualité impactent notre quotidien ou au moins l'imprègne. A chacun d'eux, des moments de ma vie personnelle me sont revenus en mémoire.
C'est une lecture enrichissante, relativement objective, même si l'on se doute que tout n'a pu être réellement écrit en transparence lorsque la sécurité des Etats-Unis était en jeu. Mais néanmoins, j'y ai trouvé une tentative de réelle transparence sur la si simple réalité des évènements de ce monde.
Barack Obama ayant cette étonnante capacité à décrire précisément ses interlocuteurs, ce sont d'abord et avant tout des hommes et des femmes qui souhaitent ou ne souhaitent pas travailler ensemble, qui se comprennent ou pas, qui s'écoutent ou ne s'écoutent, forts de cultures ou de croyances différentes mais dont l'issue n'est jamais écrite d'avance et donc reste à écrire.
Que ce soit la crise économique de 2008, les guerres engagées en Irak et en Afghanistan, le sauvetage économique de la Grèce, les catastrophes environnementales comme la marée noire de la plateforme offshore Deep horizon dans le golfe du Mexique ou la bataille pour légiférer afin de lutter contre le réchauffement climatique, le printemps arabe de 2011 ou les prémices d'une Russie belligérante, la chute de Ben Laden, tout ces pans de l'histoire contemporaine sont décrit et décryptés avec honnêteté et sous l'oeil d'un citoyen américain, un temps au commande de la plus grande puissance du monde, prenant d'importantes décisions, mais aussi se questionnant, doutant ou commettant des erreurs.
Le monde est ainsi fait, de bonnes ou de mauvaises volontés, de fatalistes ou de rêveur qui croient en une humanité meilleures, d'incompréhension, de cupidité, de folie, mais aussi d'envie de partage, de compassion et d'espoir même au plus haut des plus grands pays.
J'ai donc lu ce livre avec un sentiment de proximité avec Barack Obama et l'impression parfois d'entendre sa voix tenir un propos engagé mais pragmatique avec toute la retenue qui caractérise ce nobelisé pour la paix et encore étonné de l'avoir été. On découvre les premiers méfaits d'un certain Donald T. que personne n'a vraiment vu venir et qui trainait déjà derrière lui « un sillon de faillites et de déroutes économiques » qui s'est opportunément trouvé la tête de l'emploi pour bientôt représenter la droite conservatrice que constitue le Grand Old Party puis le Tea Party en vue de détricoter les succès des démocrates pour relever le pays et mettre en place d'une couverture sociale historiquement défendu par Ted Kennedy, qui voyait dans Barack Obama la relève tant attendue.
J'ai eu l'impression de rebalayer une partie de ma vie et l'on se rend compte que tout ces faits d'actualité impactent notre quotidien ou au moins l'imprègne. A chacun d'eux, des moments de ma vie personnelle me sont revenus en mémoire.
C'est une lecture enrichissante, relativement objective, même si l'on se doute que tout n'a pu être réellement écrit en transparence lorsque la sécurité des Etats-Unis était en jeu. Mais néanmoins, j'y ai trouvé une tentative de réelle transparence sur la si simple réalité des évènements de ce monde.
Barack Obama ayant cette étonnante capacité à décrire précisément ses interlocuteurs, ce sont d'abord et avant tout des hommes et des femmes qui souhaitent ou ne souhaitent pas travailler ensemble, qui se comprennent ou pas, qui s'écoutent ou ne s'écoutent, forts de cultures ou de croyances différentes mais dont l'issue n'est jamais écrite d'avance et donc reste à écrire.
