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Critique de carnet-de-voyage


"Les Braves Gens ne courent pas les rues", ça nous le savons....et, selon Georges Brassens : « Les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux. »

"Les Braves Gens ne courent pas les rues" ni même dans les bureaux électoraux, mais ça c'est un autre débat....

Flannery O'Connor nous peint avec ses dix bonnes nouvelles comme dix bons commandements, un tableau de la société, certes du Sud des Etats-Unis, et certes (rassurons-nous !) de la société des années 50... Blanche et (un peu -pléonasme -) raciste....

Ces gens n'ont pas, dans le fond, un fond mauvais.... Ils baignent dans des valeurs sudistes qui ont fait les "grandes" heures du Sud...

Les blancs règnent, les noirs bossent (mal et ils volent -selon les blancs - mais qui cependant "ne font tort à personne en suivant leur chemin de petit bonhomme" -comme disait un habitant de Sète )....Mais Dieu connait toutes choses...même "La Mauvaise Réputation".

La 1ere nouvelle, qui donne le titre à ce livre, est d'une pure qualité....C'est la seule où le "méchant" est vraiment méchant et d'une cruauté sans nom...
Les 9 autres sont peuplées de "braves gens", qui ne courent pas, certes, mais qui sont enfermés dans leurs préjugés et leurs avis tranchés...

Toutefois, la dernière : "La Personne Déplacée" vaut le détour, et laisse une amertume à l'âme.... Tant de bêtises et d'ignorance peut nous amener à commettre l'irréparable....
Bien entendu, toute comparaison avec un certain électorat "national" est de pure coïncidence, car nous savons désormais que "Les Braves Gens ne courent pas les rues"...mais comme le disait Oscar Wilde " :
« le plus brave de nous a peur de son moi. »

Ceci dit jetez-vous sur ce livre et dévorez-le...
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