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Critique de Phoenicia


Quel plaisir de retrouver Téméraire et Laurence. Malgré le fait que ce soit un 8e tome, c'est toujours un réel plaisir de découvrir la suite de leurs aventures.

On les avait quitté au Brésil. On les retrouve en Asie. Japon, Chine, Russie, ce tome nous fait voyager dans cette Europe du XIXe s où l'autrice implante très habilement l'existence des dragons. L'occasion pour elle de présenter différentes espèces, différentes façons d'appréhender ces créatures selon les pays et cultures. L'imagination prend le pas sur L Histoire quand il le faut et c'est un réel délice de voir comment elle parvient à modifier le cours de l'Histoire très sensiblement tout en restant sur les rails.
Car Napoléon est toujours en arrière-plan et c'est sa marche vers la Russie qui occupe la dernière partie du roman.

Les protagonistes sont toujours aussi attachants, surtout notre duo vedette. Leur relation, très particulière, nous attendrit et ce d'autant plus que Laurence perd la mémoire dans ce tome-ci. Cela remet un peu de piquant dans le sens où on a un Laurence neuf, comme dans le tome 1, qui doit vite évoluer pour appréhender la situation, son passé, ses actes, sa trahison. L'occasion également de lever certains non-dits, confusions et incompréhensions qui traînent entre lui et Téméraire depuis plusieurs tomes. C'est subtil, ça peut paraître anodin mais cela permet à l'autrice de montrer une vision des choses très différente entre dragons et humains.

Comme de coutume, la dernière partie finit sur une situation qui promet pas mal de rebondissements. Je ne vais pas attendre plus que nécessaire et lire dans la foulée ce neuvième et dernier tome!
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