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Critique de Gaphanie


Barbe bleue, cuvée Amélie Nothomb 2012, nous en fait voir de toutes les couleurs.
Surtout du jaune, d'ailleurs.
Et pas n'importe quel jaune, du jaune asymptotique, s'il vous plaît !

Barbe bleue, c'est grosso modo le conte de Perrault du même nom, à notre époque, et à la sauce Nothomb.

L'héroïne, Gretel, euh, pardon, Saturnine est la 9e colocataire de Sa Grandesse Don Elemerio Nibal y Milcar, après Emeline, Séverine, Proserpine, Incarnadine, Térébenthine, Mélusine, Albumine et Digitaline.
Que des noms en "ine", tiens donc.
Que sont devenues les jeunes femmes ? Tout le monde prétend qu'elles ont disparu.

On sait tout de suite qu'il les a tuées, pas de mystère ni de spoil là-dessus, donc, mais pourquoi, et comment, c'est ce qui fait tout le charme de cette histoire d'amour (platonique, hein, on est chez Nothomb), entre les deux colocataires. Ca, et bien sûr les dialogues incisifs et décalés dont Amélie a le secret et qui mettent singulièrement en relief la tension psychologique qui s'instaure entre les deux protagonistes.

Amélie, on la déteste, ou on l'adore. Enfin, pas elle, ses romans, bien sûr. Quoique. Moi, c'est clair, je fais partie depuis toujours des adorateurs.

Et j'ai adoré sa version de Barbe bleue.
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