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Critique de Cyrlight
Daire est morte. Elle s'est sacrifiée pour sauver la vie de Dace, et ainsi contrecarrer la prophétie initiée par Cade. du moins, c'est ce que tout le monde croit, aussi bien elle que ses amis et ses adversaires. Il leur reste cependant un long bout de chemin à parcourir dans ce troisième volume des Chasseurs d'âmes.
Daire est morte… Si seulement ! Mais non, comme le préfiguraient les derniers paragraphes du roman précédent, elle a été sauvée de justesse par un Mystique, une sorte de guide spirituel aux airs d'ange gardien. Comment ? Vous voulez plus de détails à son sujet ? Euh… Il a les yeux lavande et il en pince pour Lita. Oui, je sais, c'est maigre pour un type qui vaut son nom au tome, mais qu'y puis-je s'il est plus présent dans le titre que dans le bouquin ?
À côté de ça, on a Dace qui est… Eh bien, pas mort non plus, malheureusement. Presque, mais pas. Et nul ne sait où il est. Par chance, Daire, après s'être échappée du Monde Supérieur pour se lancer à sa recherche au terme d'une introduction aussi longue qu'inutile, est mise sur la voie par son ennemi juré. Les tourtereaux finissent par se retrouver, se ré-aimer et recommencer à essayer d'accomplir des trucs ensemble.
Tiens, c'est un bon résumé de l'oeuvre, ça. Un ramassis de personnages qui essayent de faire des trucs. S'entretuer, par exemple. Ce qui échoue à chaque fois, sans qu'on comprenne trop pourquoi ni comment. Ou plutôt si, on comprend. On comprend que les protagonistes sont cons comme des chaises et/ou n'ont aucune cohérence. Genre Cade qui congédie tous ses démons de compagnie pour attendre Daire et lui dire qu'il en marre qu'elle aille et vienne à sa guise sur son territoire, et qu'il va la tuer pour de bon, sauf qu'elle s'en sort, parce que Môssieur, pour sa trente-douzième tentative, n'a pas eu la présence d'esprit d'assurer ses arrières ou de lui tirer directement une balle dans la tête.
Sérieux, ils ont TOUS mille et une occasions de se faire la peau, de mille et une façons différentes, mais vous ne vous rendez pas compte ? S'ils étaient efficaces, la saga se serait achevée depuis longtemps ! Et même quand ils décident d'opter pour des méthodes plus « radicales » (à tout hasard, une bombe), ça foire, parce que… Parce que ?
L'histoire tourne en rond, et j'ai vite pris le parti de la survoler. Je n'en peux plus des tours de passe-passe scénaristiques d'Alyson Noël qui ne servent qu'à rallonger une intrigue déjà interminable, et des plans à la mords-moi-le-noeud qui au mieux échouent, au pire, ne sont même pas suivis (coucou Daire qui doit foncer dans le vortex mais qui ne le fait pas parce qu'elle a changé d'avis en trois lignes et demie).
Et la tourmaline… On flaire le piège à des kilomètres à la ronde, mais vas-y que tout le monde saute dedans à pieds joints. C'est vraiment dans ces mains que repose l'avenir d'Enchantment et de ses habitants ? J'ai envie de dire, laissez la ville aux Richter, hein, parce que vu le niveau…
Le seul élément positif de ce livre, c'est Lita et son cynisme à toute épreuve. J'ai apprécié chacune de ses interventions. J'aurais bien aimé en dire autant de Xochitl, mais (sans être aussi mauvais que le reste) je n'ai pas trouvé son point de vue particulièrement pertinent. Elle fait surtout office de deus ex machina quand le récit en a besoin.
Allez, plus qu'un tome, et j'en aurai enfin terminé avec cette saga, ainsi qu'avec l'auteur !
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Daire est morte… Si seulement ! Mais non, comme le préfiguraient les derniers paragraphes du roman précédent, elle a été sauvée de justesse par un Mystique, une sorte de guide spirituel aux airs d'ange gardien. Comment ? Vous voulez plus de détails à son sujet ? Euh… Il a les yeux lavande et il en pince pour Lita. Oui, je sais, c'est maigre pour un type qui vaut son nom au tome, mais qu'y puis-je s'il est plus présent dans le titre que dans le bouquin ?
À côté de ça, on a Dace qui est… Eh bien, pas mort non plus, malheureusement. Presque, mais pas. Et nul ne sait où il est. Par chance, Daire, après s'être échappée du Monde Supérieur pour se lancer à sa recherche au terme d'une introduction aussi longue qu'inutile, est mise sur la voie par son ennemi juré. Les tourtereaux finissent par se retrouver, se ré-aimer et recommencer à essayer d'accomplir des trucs ensemble.
Tiens, c'est un bon résumé de l'oeuvre, ça. Un ramassis de personnages qui essayent de faire des trucs. S'entretuer, par exemple. Ce qui échoue à chaque fois, sans qu'on comprenne trop pourquoi ni comment. Ou plutôt si, on comprend. On comprend que les protagonistes sont cons comme des chaises et/ou n'ont aucune cohérence. Genre Cade qui congédie tous ses démons de compagnie pour attendre Daire et lui dire qu'il en marre qu'elle aille et vienne à sa guise sur son territoire, et qu'il va la tuer pour de bon, sauf qu'elle s'en sort, parce que Môssieur, pour sa trente-douzième tentative, n'a pas eu la présence d'esprit d'assurer ses arrières ou de lui tirer directement une balle dans la tête.
Sérieux, ils ont TOUS mille et une occasions de se faire la peau, de mille et une façons différentes, mais vous ne vous rendez pas compte ? S'ils étaient efficaces, la saga se serait achevée depuis longtemps ! Et même quand ils décident d'opter pour des méthodes plus « radicales » (à tout hasard, une bombe), ça foire, parce que… Parce que ?
L'histoire tourne en rond, et j'ai vite pris le parti de la survoler. Je n'en peux plus des tours de passe-passe scénaristiques d'Alyson Noël qui ne servent qu'à rallonger une intrigue déjà interminable, et des plans à la mords-moi-le-noeud qui au mieux échouent, au pire, ne sont même pas suivis (coucou Daire qui doit foncer dans le vortex mais qui ne le fait pas parce qu'elle a changé d'avis en trois lignes et demie).
Et la tourmaline… On flaire le piège à des kilomètres à la ronde, mais vas-y que tout le monde saute dedans à pieds joints. C'est vraiment dans ces mains que repose l'avenir d'Enchantment et de ses habitants ? J'ai envie de dire, laissez la ville aux Richter, hein, parce que vu le niveau…
Le seul élément positif de ce livre, c'est Lita et son cynisme à toute épreuve. J'ai apprécié chacune de ses interventions. J'aurais bien aimé en dire autant de Xochitl, mais (sans être aussi mauvais que le reste) je n'ai pas trouvé son point de vue particulièrement pertinent. Elle fait surtout office de deus ex machina quand le récit en a besoin.
Allez, plus qu'un tome, et j'en aurai enfin terminé avec cette saga, ainsi qu'avec l'auteur !
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