La Femme dans l'Antiquité Grecque

Dans l'antique Hellade, la naissance d'une fille n'amène pas de joie au cœur des parents. Seul, le fils succède au chef de famille. Seul, il est l'héritier destiné à entretenir les traditions du culte domestique, dont le père est le pontife. La religion qui a formé la famille athénienne exige impérieusement que le foyer ne s'éteigne pas. Une famille qui disparaît, c'est un culte qui meurt. Il faut se représenter ces familles grecques à l'époque où les croyances ne sont pas encore altérées. Chacune d'elles possède une religion et des dieux, précieux dépôt sur lequel elle doit veiller. I,e plus grand malheur que sa piété ait à craindre est que sa lignée s'arrête, car alors sa religion disparaîtrait de la terre, son foyer serait déserté, ses morts tomberaient dans l'oubli et dans l'éternel abandon. Le grand intérêt de la famille chez les Grecs est d'assurer une lignée de mâles assez vivace pour conserver intacts, à travers les âges, le culte des souvenirs et des divinités
du foyer.