Je n'avais pas lu le grand roman de
Dorgeles,
les croix de bois, mais le romand graphique de
Jean David MORVAN avec sa quadrichromie m'a transporté à nouveau dans l'enfer des tranchées vues par ce journaliste plutôt bourgeois. Lui qui n'avait pas connu la promiscuité s'y est fait rapidement malgré sa gêne et son dégout des débuts. En observateur, il livre une analyse poignante de ce que ressentent les poilus, il fouille la psychologie, notamment l'importance du courrier avec la famille, les épouses. Cet ouvrage prend sa place près des nombreux albums de
Tardi sur le sujet.
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