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sur 1051 notes
Les suprêmes, trois quinquagénaires adorables au caractère bien trempé, nous entraînent dans leurs aventures décalées où se côtoient fantômes du passé, amitié indéfectible et amours contrariés. Une idée plutôt intéressante et des personnages attachants mais qui s'avère au final plutôt convenue. L'ensemble est plutôt lent, voire répétitif, même si quelques scènes peuvent faire sourire. Ce n'est au final pas le grand roman escompté, puisque, entre des situations parfois trop cocasses et un contexte plutôt fade et attendu, l'oeuvre d'Edward Kelsey Moore ne parvient jamais à trouver un équilibre salutaire. Une petite déception pour ce roman qui possédait pourtant un beau potentiel.
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Baby love, my baby love… Qu'est-ce que j'ai pu l'écouter ! J'adorais les Suprêmes avec Diana Ross.
Par l'entremise d'Odette, Barbara Jean et Clarice, j'ai fait un très bon voyage dans l'Indiana profond et ce sur tout une vie, la leur. La ségrégation, le premier bébé né dans une clinique pour femmes blanches, l'évolution sociale des noirs…
Ce livre que beaucoup on lu m'a enchantée. Une telle amitié qui perdure malgré les aléas de la vie c'est superbe, rare et précieux.
Ces trois quinquas, non botoxées et si naturellement belles m'ont ravie. J'ai souri, pleuré, eu envie de mordre, bref j'ai vécu, à travers Odette, Barbara Jean et Clarice, une belle lecture.
Odette, si vous rencontrez de nouveau Leonor Roosevelt, trinquez à ma santé. Clarice, enfin, j'ai cru que vous alliez endurer les frasques de votre cher époux jusqu'à la fin du livre. Vivez ! Barbara Jean, la vie peut commencer à 50 ans, allez-y.
Merci Mesdames. Merci Edward Kelsey Moore pour ce superbe livre. Il me semble avoir relevé quelques phrases un peu lourdes (traduction ?), mais rien de grave, cela n'a pas terni mon plaisir de lectrice.
Ce premier roman est vraiment abouti, pas de chichis. Les mots d'Edward Kelsey Moore les fait tourbillonner, vivre, rire, pleurer, se battre avec la vie ou la mort avec une énergie bouillonnante.

Dire que je craignais de tomber sur un livre « pour filles » et que j'en retardais la lecture, alors que je suis tombée sur un livre vivant et une tranche de vie quotidienne américaine.

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Je viens de voir que ce livre faisait partie des livres les plus lus cette semaine et que personne n'a encore fait de critique , alors je m'y "colle" car j'avais eu à sa sortie un vrai coup de coeur pour ce livre , et cet auteur dont c'est le premier roman .
On y suit le quotidien de 3 amies afro-américaines ( depuis leur enfance ,dans les années 60) , surnommées Les Suprêmes ( en référence au célèbre groupe musical de Diana Ross, né en 1959).
Bien qu'écrit de nos jours , ce roman est un véritable documentaire sur une époque, sur un pays, et sur la condition des noirs aux Etats-Unis.
C'est aussi des personnages hauts en couleurs (sans mauvais jeux de mots!) , truculents, généreux, plein de vie.et terriblement attachants.
j'aime beaucoup la façon dont l'auteur parle de la mort, des relations mère/ fille, et des voyantes...;
C'est brillant , tendre , cocasse, et drôle.
Comme moi vous aurez envie de continuer le voyage avec ce trio et vous souhaiterez une adaptation ciné , ça s'y prête tellement !
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Premier roman d'un violoncelliste sur 40 ans d'amitié de 3 Afro-Américaines.
Le roman débute lorsque nos trois compères, quinquagénaires, se retrouvent au restaurant Chez Earl, leur pilier, conseiller, témoin, etc. Pourquoi en sont-elles là aujourd'hui, chacune dans des situations différentes ? du présent, des retours arrières, qui peu à peu nous dévoilent le pourquoi et comment.
Rien à voir avec le stéréotype de 'La couleur des sentiments' dont la page de garde a des similitudes avec 'Les suprêmes' qui ne me donnait pas envie de le lire. Mais vu les critiques sur Babelio, je m'y suis plongée et .... n'ai pas regretté de faire la connaissance de ces trois suprêmes fort sympathiques et attachantes.
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Dans une petite ville des États-Unis 3 amies maintenant quinquagénaires surnommées “les Suprêmes “ depuis leur rencontre à l'adolescence, forment un trio détonnant et attachant dont nous suivons les péripéties actuelles et passées.
J'ai adoré ce livre. Suivre les 3 héroïnes a été un bonheur. Leurs vies parsemées d'écueils comme de bons moments est racontée avec sensibilité. L'auteur nous décrit par petites touches le climat de cette ville, l'époque de la ségrégation et aussi le temps qui passe, le changement, les disparitions, les drames. L'auteur nous fait passer du présent au passé, ce qui nous permet de mieux comprendre les actions et les réactions des protagonistes.
Ce récit est aussi émaillé de situations cocasses et de dialogues bien tournés. Ce n'est jamais lourdingue comme cela arrive souvent quand on veut faire rire le lecteur. J'ai plusieurs fois rit de bon coeur, ce qui est très rarement le cas lors de mes lectures .
Ces drôles de dames ont des personnalités très attachantes, chacune dans son genre. Ma préférence va vers Odette qui est la narratrice de certains passages pour son franc-parler, sa détermination, sa vision positive du monde et son coeur gros comme ça et cerise sur le gâteau pour ses relations avec sa mère et une certaine première dame de l'histoire américaine. Les deux copines sont pas mal non plus. J'ai apprécié leur défauts comme leurs qualités. On s'attache à toutes et même aux personnages secondaires. A la fin j'aurais presque aimé pouvoir les rejoindre et partager le temps d'un déjeuner leur complicité et leur bonne humeur.
Je ne peux pas classer ce roman dans les feel-good, genre qui est trop souvent cousu de grosses ficelles.
Voilà mon premier coup de coeur de l'année 2019. Je le recommande aux personnes qui veulent vivre de belles heures de lecture.
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Je n'ai pas de suite remarqué que ça avait été écrit par un homme, preuve que ça ne se sent pas du tout.
Pourtant l'auteur nous raconte la vie de trois femmes, unies depuis leur adolescence et que rien n'a jamais séparées. Odette, Clarice et Barbara Jean, surnommées les Suprêmes. Elles sont nées à une époque où le racisme était très fort, une époque où si un blanc était vu avec une noire ils se seraient faits massacrer. Et nos héroïnes sont noires. Pour autant, le roman n'est pas axé là-dessus, même si certains moments de leur vie en parlent évidemment.

C'est un roman qui parle d'amitié, de famille et d'amour. Odette nous raconte sa vie et celle de ses proches à la première personne. Les passages concernant Clarice et Barbara Jean sont à la troisième personne. Ce qui place Odette en tête du trio.
Elles sont différentes, leurs mariages le sont, les églises qu'elles fréquentent, leur parcours amoureux… Et pourtant, on n'aura rarement vues des amies aussi sincères et s'aimant à ce point. Elles se complètent totalement. Et surtout elles m'ont énormément touchées, toutes les trois !

A travers le présent et des bonds dans le passé, j'ai pris plaisir à découvrir leur univers, lever le voile sur certains secrets et petites intrigues ; j'ai appris à les connaître ainsi que leurs proches, j'avais l'impression d'être spectatrice de leurs aventures.

J'ai beaucoup aimé et j'ai vu qu'il y en avait un second que je lirais dès que possible ! Bisous

Casting ?

J'ai eu Chandra Wilson en tête pour Odette ♥
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Ce roman fut une excellente lecture ! J'avais beaucoup d'attentes en le commençant, et elles ont toutes été comblées. J'ai ri, pleuré, ressenti une multitude d'émotions, tout en m'identifiant facilement aux héroïnes : une réussite !

L'auteur nous raconte l'histoire d'amitié de trois femmes, aussi différentes que complémentaires, sur deux périodes : leur jeunesse dans les années 50-60 il me semble, et la période actuelle (ménopause bonjour !). J'ai pu m'identifier à l'histoire personnelle de chacune d'entre elles, à certains traits de caractère, certaines ambitions, certaines épreuves également. Je me suis beaucoup attachée aux Suprêmes, et voir la manière dont elles se soutiennent, se confient et s'aiment m'a beaucoup touché.

Cette histoire d'amitié est évidemment prétexte à aborder des thématiques diverses, très intéressantes, comme la ségrégation et le racisme, la maladie, le deuil, l'alcoolisme, les problèmes de couple, les désillusions de la vie. La manière dont l'auteur alterne les époques nous fait réaliser à quel point les espérances que l'on peut avoir quand on est jeune sont loin de se réaliser parfois, malheureusement. Mais il nous fait également passer un très beau message d'amour et d'espoir. Ce roman nous montre que la vie est dure mais peut nous réserver de belles surprises, que l'amour et l'amitié sont le socle le plus possible sur lequel se reposer. (Oui, c'est un peu niais dit comme ça, je l'avoue…)

Si vous souhaitez un roman un peu doudou, dans lequel on se sent bien, comme quand on est chez soi, avec des héroïnes attachantes comme on en fait peu, foncez sur Les Suprêmes ! En plus apparemment, une suite se prépare !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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Comme je relisais pour la 2ème fois ce livre merveilleux , je me suis amusée à lui appliquer une petite grille de lecture de ma fantaisie: et si "les Suprêmes", ce trio d'amies afro-américaines, c'était, en quelque sorte, "les Olympiennes"? Si EKM s'était plus ou moins inspiré des trois grandes déesses de la mythologie gréco-romaine ? La superbe Barbara Jean serait Vénus-Aphrodite, la Beauté... Clarice, cocufifiée à tour de bras par son mari, serait Junon-Hera, elle aussi copieusement trompée par ce coureur de Zeus... Quant à Odette, la plus perspicace, la plus courageuse des trois, elle serait Athéna-Minerve, déesse de la sagesse, et de la guerre. Hasard ou volonté délibérée, EKM aurait en quelque sorte recomposé la grande trilogie olympienne. D'ailleurs on retrouve même dans son roman quelques personnages mythologiques de second plan: par exemple les harpies cousines, la pythonisse ridicule....
Mais non, bien sûr, cela ne marche bien pas complètement! Cela ne tient pas la route. On est bien dans l'Indiana de la fin des années 60, avec interminables cadillacs, "diners ", mais aussi prêcheurs évangélistes et problèmes raciaux, assassinat de Martin Luther King.... En tout cas un roman écrit avec beaucoup de tendresse pour ses personnages, aussi bien masculins que féminins, et de nombreuses scènes inoubliables de drôlerie , ou d'émotion.
Et grâce à Odette, qui tient de sa mère la faculté de deviser tout naturellement avec les morts, on ne peut plus l'ignorer : Eleanor Roosevelt, dans l'autre monde, c'est quand même une sacrée pochetronne !
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J'avais entendu tellement de bien de ce roman que je craignais un peu d'être déçue par ce livre. Et bien non, pas du tout : j'ai adoré Les suprêmes, un roman qui m'a fait passer par toutes sortes d'émotions.C'est avant tout une belle histoire d'amitié qui dure et qui se renforce au fil des années et des épreuves que traversent les trois femmes (d'abord des ados puis des grands-mères). C'est aussi l'histoire de la communauté noire à une période de grands changements dans une ville marquée par le racisme.De façon plus anecdotique, Les suprêmes m'a aussi permis d'en apprendre un peu plus sur les différents "courants" du protestantisme, ce qui aide à mieux comprendre les différents personnages en raison des différentes influences qu'elles ont subi depuis l'enfance.En résumé, j'ai passé un excellent moment : j'ai pleuré (des scènes vraiment poignantes dont je ne dirai pas plus pour ne pas gâcher le suspense), je me suis indignée (à cause du racisme, d'un mari volage), je me suis attendrie (des petits gestes de tendresse quotidienne particulièrement touchants) et surtout j'ai ri (l'auteur pousse le comique très loin mais c'est si bien préparé en amont que cela passe tout seul)
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Roman un peu loufoque, peuplé de personnages hauts en couleur (sans mauvais jeu de mots), qui parvient à dépeindre la vie d'une petite communauté noire américaine des années 60 au début du 20ème siècle.

Ce n'est pas un roman de revendications. Pas de lutte des classes non plus. Même si l'histoire n'est exempte ni de drames ni de la difficulté de communication entre les noirs et les blancs.

C'est Juste une peinture aigre-douce de la vie, comme si vous entriez de plein pied dans un tableau aux pastels.

Les Suprêmes sont savoureuses, avec un coeur gros comme ça.
En bonus j'ai bien aimé aussi les interventions des morts, dont Mme Roosevelt dont le comportement n'est pas toujours très flatteur. C'est absurde, abracadabrant, mais amené avec tellement de naturel qu'on ne s'en étonne même plus !

Alors pourquoi je n'ai pas accroché plus que ça ?
Je ne sais pas. L'impression d'avancer au ralenti comme un jour de grosse canicule.

Alors faut-il le lire ? Oui. C'est quand même pas mal. Enchaînez ensuite sur un livre qui se passe dans un pays froid pour retrouver un peu de dynamisme.
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