AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Noctenbule


Il n'est plus nécessaire de présenter Hayao Miyazaki. le mangaka est un conteur hors pair. Il s'inspire des culture de nombreux pays comme ici un conte folklorique tibétain. Elle raconte l'introduction de l'orge au Tibet. Dans le récit original, on suit le récit d'un homme changé en chien pour avoir voler des graines dorées pour sauver son peuple. Là, on suit le plus jeune garçon du village qui veut prouver sa force et sa bravoure. Avec sa mouture, il cherche où il y a des grains de blé. Sur le chemin, il sauve deux enfants et découvre pourquoi il ne trouvait pas de graines. Des géants exploitent des enfants pour produire toujours plus et créer une situation de dépendances des villages aux alentours. On peut y voir une critique de la dépendance des pays à acheter de la nourriture qu'ils ne sont plus en mesure de produire eux-mêmes. Ils sont obligés de transiger sur d'autres sujets pour continuer à avoir de quoi se nourrir.

"Le voyage de Shuna" date de 1983 soit deux ans avant la création du Studio Ghibli. L'artiste prouve qu'il a déjà ces thèmes de prédilection avec la nature et la difficulté de l'homme de vivre avec, le respect de la biodiversité, des humains entre eux... On se laisse emporter dès la première page avec ces dessins pleins de tendresse et de merveilleux. Les visages nous évoquent forcément des oeuvres que l'on a déjà vu comme "Princesse Mononoké". On apprécie cette aventure audacieuse et palpitante. Les femmes ne sont pas en reste puisqu'elles montrent leur force, leur détermination et leur courage. Elles vont dans les champs, travaillent la terre, la récolte, la cuisine, la gestion du feu, la couture, le traitement des matières premières pour les transformer... Grâce à elle, la société ne peut qu'aller mieux. Les hommes préfèrent l'argent, le profit à court terme, la violence la cruauté... Certains sortent du lot mais l'égoïsme et le narcissisme restent bien présents. Après cette expérience de lecture, on a très envie de revoir des animés de qualité tel Totoro.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          140



Ont apprécié cette critique (14)voir plus




{* *}