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Critique de cathulu


Le narrateur , Antoine, la soixantaine, directeur de presse tout sauf sympathique, a commencé à se rapprocher de son père, tout aussi rugueux que lui. Antoine a de vieux comptes à régler avec son géniteur, mais celui-ci refuse de s'expliquer. Les non-dits semblent en effet être de rigueur entre les deux hommes.
A quatre-vingts ans, le vieillard va pourtant surprendre son fils en lui réclamant d'apprendre à lire et à écrire. Analphabète à cause du refus de son propre père de l'envoyer à l'école, le Sarde d'origine va ainsi se débarrasser de son handicap et de sa douleur par l'intermédiaire d'un drôle de professeur: Ron, un escort dont Antoine a utilisé les services.
Annoncé comme ceci, ce roman semble se diriger tout droit vers deux écueils au choix: sombrer dans le sordide ou couler dans la mièvrerie. Pourtant Sébastien Ministru réussit son périlleux équilibre et parvient même à nous surprendre, voire à nous émouvoir. L'écriture est belle, riche en formules et j'ai eu un véritable coup de coeur pour ce roman qui dissimule sa tendresse sous des dehors rêches.
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