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Critique de ecceom
Un chef d'entreprise qui cherche à réduire les coups
Après un passage où il se transformait en Largo Winch des traboules, Gil St-André est revenu à ses fondamentaux : un chef d'entreprise, à l'esprit un peu anar et politiquement incorrect.
Dans ce 15ème volume, on retrouve la simplicité des histoires proposées par Kraehn depuis quelques temps. Ici, il s'agit d'une intrigue policière qui voit St André se démener pour prouver l'innocence d'un de ses employés, accusé d'avoir tué sa femme qui le battait et l'humiliait.
.
L'histoire est bien conduite, même si elle ne bouleversera pas l'ordre mondial et qu'elle semble surtout prétexte à exposer les étonnants paysages du désert des Bardenas Reales, parc naturel situé entre L'Aragon et la Navarre.
Les esprits étroits (qu'on ne retrouvera donc pas le site de Babélio) pourraient tordre le nez à l'évocation d'un mari battu et soumis à l'heure où l'on tarde encore à prévenir correctement les féminicides. Ceux-là pourraient noter le discret panneau de la dernière case de la page 52. On peut y lire (en espagnol, la scène se situant chez les Ibères qui comme on le sait, sont rudes) : "Ne pose jamais la main sur moi. Devant un agresseur, tolérance zéro".
On retrouve donc le Gil St-André qu'on aime, celui qui habite une villa moderne et conduit une vieille DS. Un parfait résumé de l'individu.
Droit, intègre, courageux...et un peu dépassé aussi par sa fille adolescente.
Le dessin de Chrys Millien est toujours aussi solide et efficace, tout comme la mise en couleurs.
La série semble définitivement remis sur de bons rails.
Comme d'habitude, les nouvelles couvertures imposées par Glenat sont hideuses.
Après un passage où il se transformait en Largo Winch des traboules, Gil St-André est revenu à ses fondamentaux : un chef d'entreprise, à l'esprit un peu anar et politiquement incorrect.
Dans ce 15ème volume, on retrouve la simplicité des histoires proposées par Kraehn depuis quelques temps. Ici, il s'agit d'une intrigue policière qui voit St André se démener pour prouver l'innocence d'un de ses employés, accusé d'avoir tué sa femme qui le battait et l'humiliait.
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L'histoire est bien conduite, même si elle ne bouleversera pas l'ordre mondial et qu'elle semble surtout prétexte à exposer les étonnants paysages du désert des Bardenas Reales, parc naturel situé entre L'Aragon et la Navarre.
Les esprits étroits (qu'on ne retrouvera donc pas le site de Babélio) pourraient tordre le nez à l'évocation d'un mari battu et soumis à l'heure où l'on tarde encore à prévenir correctement les féminicides. Ceux-là pourraient noter le discret panneau de la dernière case de la page 52. On peut y lire (en espagnol, la scène se situant chez les Ibères qui comme on le sait, sont rudes) : "Ne pose jamais la main sur moi. Devant un agresseur, tolérance zéro".
On retrouve donc le Gil St-André qu'on aime, celui qui habite une villa moderne et conduit une vieille DS. Un parfait résumé de l'individu.
Droit, intègre, courageux...et un peu dépassé aussi par sa fille adolescente.
Le dessin de Chrys Millien est toujours aussi solide et efficace, tout comme la mise en couleurs.
La série semble définitivement remis sur de bons rails.
Comme d'habitude, les nouvelles couvertures imposées par Glenat sont hideuses.
