Comme le dit
Boris Cyrulnik la honte est le poison de l'âme. Elle empêche la reprise d'un processus de développement après un traumatisme. La personne a une représentation d'elle dégradée et se retrouve avilie dans le regard de l'autre. le sujet se désocialise.
C'est ce qui se passe pour Claire. «
Je me suis tue » décrit son inexorable descente aux enfer et c'est aussi le contrat qui annonce le contenu. Elle s'est tue. Elle n'a rien dit à personne. Elle pensait être assez forte… c'une femme de quarante ans, mariée à qui tout semble réussir. Seule ombre au tableau, elle n'a pas d'enfant : « nous nous écroulions. Nous nous décomposions. Une vie sans enfants, ce n'était pas formidable. Ce n'est pas une vie. »
Un samedi soir d'hiver, son monde s'écroule… On se retrouve dans cette femme fière mais qui a présumé de ses forces
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https://chrisylitterature.jo.. Commenter  J’apprécie         10