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Critique de LesProsesdumonde


"Mets-moi comme un sceau sur ton coeur, comme un sceau sur ton bras ; car l'amour est fort comme la mort, la jalousie est inflexible comme le séjour des morts [...]."

Le titre de ce roman paru en 1889 est tiré du Cantique des cantiques. Personnellement, ce titre m'a immédiatement fait penser au premier volet de le livre de Dina, de l'auteure norvégienne Herbjørg Wassmo.
En effet, on trouve en épigraphe d'un chapitre (peut-être même du premier chapitre ?) cette citation tirée de la Bible.
Largement détournée, cette citation est en fait le point de départ pour un Maupassant vieillissant, effrayé par le temps qui passe et par la mort.

Peut-être plus important que l'angoisse de la vieillesse, ce roman est l'occasion de parler d'amour, d'un amour "plus fort que la mort" elle-même.

Pour moi il est un des plus grands auteurs du XIXe dans le sens où il s'est énormément intéressé à la vie rurale de l'époque - comme le démontre certaines de ses nouvelles, à l'instar de la Rempailleuse. Surtout, il est un auteur avec des préoccupations qui m'intéressent, son angoisse de vivre, sa pensée sur le suicide (il a d'ailleurs fait des tentatives), l'importance de la solitude, et la grande place de la folie dans sa vie et donc par extension, dans ses oeuvres.

Fort comme la mort est son avant-dernier roman, et je le vois un peu comme un roman de la maturité. Roman de la maturité dans le sens où Maupassant se concentre sur un aspect fondamental de la vie : le vieillissement.


Mon avis est en intégralité :
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